mardi, avril 16, 2024

Covid-19: la Haute autorité de santé recommande de réduire à 3 mois le délai pour le rappel

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Face à la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19 et alors que le variant Omicron, particulièrement contagieux, se répand en France, la Haute autorité de santé (HAS) recommande que la dose de rappel de vaccin puisse être réalisée à partir de trois mois.

En attendant d’examiner cet avis, le ministère de la Santé a indiqué dans la foulée que le délai serait ramené à 4 mois dès maintenant (et non à partir du 3 janvier comme initialement prévu).

Jusque là, le délai pour la dose de rappel était de 5 mois après la précédente injection.

« A l’instar de plusieurs pays, la HAS recommande que l’administration d’une dose de rappel puisse désormais être réalisée à partir de 3 mois après la primovaccination dans la population éligible à ce rappel », écrit la HAS dans son dernier avis publié vendredi.

Elle justifie cette recommandation par le fait que, selon les dernières études publiées, les vaccins sont efficaces à 80% pendant un à deux mois contre les formes symptomatiques non graves du variant Omicron, mais perdent plus rapidement leur efficacité qu’avec les variants précédents: 34% à 4 mois après une primovaccination avec le vaccin de Pfizer.

Ces mêmes données montrent une remontée de l’efficacité vaccinale à 75% deux semaines après une dose de rappel.

La HAS a également considéré des travaux suggérant que l’administration très rapide d’une dose de rappel à la majorité de la population adulte permettrait de réduire de 15% la mortalité associée au Covid-19 liée au variant Omicron.

Les résultats de deux études confirment « une bonne tolérance » y compris lorsqu’elle est administrée dès 3 mois après la primo-vaccination, souligne la HAS.

Mercredi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué que la dose de rappel ne serait pas élargie « pour l’instant » aux adolescents.

Dans son avis, la Haute autorité de santé recommande dès à présent l’administration d’une dose de rappel chez les 12-17 ans souffrant d’immunodéficience ou d’une comorbidité à risque de forme grave, selon les mêmes modalités que les adultes.

Elle précise qu’elle se prononcera ultérieurement sur l’administration de ce rappel à l’ensemble des adolescents, dans l’attente des résultats d’un essai clinique mené par Pfizer pour évaluer l’efficacité et la tolérance de cette dose de rappel chez les adolescents.

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