vendredi, avril 26, 2024

Afrique : Week-end meurtrier au Soudan et au Nigéria, des civils tués aussi en Centrafrique

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Le week-end a été meurtrier en Afrique et notamment au Soudan et au Nigéria. Dans les dépêches publiées par l’Agence France presse (AFP) et rassemblées, des centaines de morts ont été répertoriés dans des violences commises sur des populations. La Centrafrique aussi n’est pas en reste.

Les manifestations contre le pouvoir militaire dimanche au Soudan, réprimées par les forces de l’ordre, ont fait un mort selon des médecins et 125 blessés d’après le ministère de la Santé que cite l’Agence France-Presse. 

Des centaines de milliers de Soudanais ont réclamé dimanche un pouvoir civil et démocratique, dénonçant le coup d’État du 25 octobre d’Abdel Fattah al-Burhane, le général qui a récemment renforcé la férule de l’armée sur le pays. Selon un communiqué publié lundi par un syndicat des médecins prodémocratie, Majzoub Mohammed Ahmad, 28 ans, est mort après avoir reçu « des balles dans la poitrine durant la répression sauvage » des manifestations à Khartoum.

Dans un communiqué diffusé dimanche soir, le ministère de la Santé a fait état de son côté de « 123 blessés à Khartoum et deux autres à Kassala », dans l’est du pays.

Lundi matin, les forces de l’ordre ont bloqué plusieurs ponts reliant le centre de Khartoum à d’autres villes à l’ouest et au nord de la capitale, a constaté un journaliste de l’AFP. Dans un communiqué distribué aux journalistes, le porte-parole de l’armée a assuré que « ses forces étaient en faveur d’un processus démocratique et d’élections libres et justes ».
Les manifestations de dimanche ont lieu le jour du troisième anniversaire du début de la révolte qui avait entraîné la chute du dictateur Omar el-Béchir en avril 2019.

38 civils tués dans l’attaque de villages au Nord du Nigeria

Un total de 38 personnes ont été tuées dimanche dans des attaques menées par des hommes armés contre trois villages de l’État de Kaduna, dans le nord du Nigeria, a déclaré un responsable local. Les assaillants ont pris d’assaut les villages de Kauran Fawa, Marke et Riheya dans le district de Giwa, provoquant la mort de 38 civils, a affirmé le commissaire aux affaires intérieures de l’État de Kaduna, Samuel Aruwan. 

Les hommes armés ont également mis le feu à des maisons, des véhicules ainsi qu’à des produits agricoles dans plusieurs fermes, a-t-il précisé. M. Aruwan a ajouté que du personnel de sécurité avait été déployé dans les villages où 29 des personnes qui ont péri ont pour l’heure été identifiées et que les efforts se poursuivaient pour identifier les neuf autres civils morts.

Dans la soirée, le président du Nigeria Muhammadu Buhari a condamné ces « nouvelles horribles attaques » dans un communiqué, évoquant des « tueries inacceptables ».

Kaduna est l’un des trois États les plus touchés par les attaques et les bandits y kidnappent également des voyageurs sur les autoroutes. 

L’ONU annonce une quinzaine de morts civils en Centrafrique

Une quinzaine de civils ont été tués dans des attaques de groupes armés les 6 et 7 décembre dans le centre-est de la Centrafrique, en proie à des combats entre des rebelles et l’armée, a annoncé lundi l’ONU. À Boyo, à environ 400 km à l’est de la capitale Bangui, « une quinzaine de civils ont été tués » selon la Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca), évoquant également « des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations et près de 1.500 personnes déplacées ».

L’ONU a pointé du doigt la responsabilité des anti-balaka dans ces attaques, une milice dominée par les chrétiens et les animistes. Lorsque la guerre civile a éclaté en 2013 après un coup d’État mené contre le président François Bozizé par la Séléka, une alliance de groupes armés à majorité musulmane, le président déchu a formé les anti-balaka pour faire face à cette rébellion.

Depuis, le conflit centrafricain perdure, mais a considérablement baissé d’intensité depuis trois ans, même si des pans entiers de territoire continuent d’échapper au pouvoir central.

Une coalition de groupes rebelles a lancé en décembre 2020 une offensive pour tenter de renverser le chef de l’État Faustin Archange Touadéra qui briguait un deuxième mandat.

Il a été réélu et a appelé à la rescousse Moscou et Kigali qui ont massivement dépêché des paramilitaires russes – des « mercenaires » de la société privée Wagner, selon l’ONU – et des soldats d’élite rwandais. Ces forces ont reconquis la grande majorité du pays et repoussé les rebelles dans la brousse, d’où ils multiplient les actions de guérilla.

Agence France-Presse

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