Yassine Abaaoud a été interrogé jeudi par la cour d’assises spéciale sur son frère cadet Abdelhamid, chef opérationnel présumé des commandos responsables des attentats du 13-Novembre.
C’était une scène surprenante. Masque noir, sweater blanc, il a pris la place des enquêteurs belges dans cette même salle de réunion du parquet fédéral, toujours entourés de magistrats du parquet (forts critiqués). Il témoignait à distance, depuis Bruxelles.
Et il a fait une déclaration étonnante: « Dans la famille, on doute encore: personne n’a vu le corps de mon grand frère. Certains pensent qu’il est toujours en vie et qu’il n’a pas causé les attentats de Paris ». Or, Abdelhamid Abaaoud est bien mort lors de l’assaut de l’appartement de Saint-Denis.
Pour le reste, il s’est contenté de réponses vagues, loin des attentes de la cour et des parties civiles. Il reconnait un appel téléphonique de son frère, évoquant des attentats…