vendredi, mars 29, 2024

Le procès de Ghislaine Maxwell, la « rabatteuse » présumée d’Epstein, s’ouvre à New York

Ne ratez pas!

(Belga) Deux ans après le suicide en prison du milliardaire Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels, le procès de son ex-compagne Ghislaine Maxwell, accusée d’avoir recruté des jeunes filles mineures pour le financier et son entourage, commence lundi à New York.

La fille du magnat de la presse Robert Maxwell, 59 ans, est en prison aux Etats-Unis depuis l’été 2020 et encourt la prison à vie au terme de débats qui doivent durer six semaines. Ses avocats sont arrivés peu avant 09H00 (15H00 HB) dans le bâtiment de la cour fédérale de Manhattan. Une victime présumée de Jeffrey Epstein, Sarah Ransome, était également présente, ont constaté des journalistes de l’AFP. Selon le complexe système pénal américain, le procès avait techniquement commencé mi-novembre par la sélection des 12 jurés, une procédure qui devait encore se terminer lundi matin. Ghislaine Maxwell, femme brune, élégante et souriante sur les dernières photos au faîte de sa gloire, est aujourd’hui décrite par le FBI et les procureurs comme une « scélérate » cultivant l’art de la « manipulation ». Cette ultra-mondaine est soupçonnée d’avoir joué le rôle de « rabatteuse » en recrutant entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures exploitées sexuellement pour le compte de Jeffrey Epstein. Mme Maxwell a entretenu pendant près de 30 ans une relation amoureuse, amicale et professionnelle avec ce dernier, jusqu’à ce qu’il soit incarcéré et se suicide en prison en 2019. La Franco-Américano-Britannique se dit innocente et plaide non coupable des six chefs d’inculpation. Elle ne devrait pas s’exprimer à l’audience. « Mes clientes espèrent qu’elle sera reconnue coupable de toutes les charges et qu’elle passera le reste de ses jours en prison », a déclaré devant le tribunal Lisa Bloom, avocate de plusieurs victimes présumées de Jeffrey Epstein, dont une également de Ghislaine Maxwell. « Pour ma cliente qui connaissait Ghislaine Maxwell, il n’y aurait pas eu de Jeffrey Epstein sans Ghislaine Maxwell (…). Pour elle, Ghislaine Maxwell était comme une dealeuse qui apportait sa drogue à Epstein, et sa drogue c’était des jeunes filles », a-t-elle ajouté. L’accusée, qui a vécu et grandi dans des milieux hyper-privilégiés, se plaint depuis 18 mois de ses conditions de détention dans une prison de Brooklyn. Elle a dénoncé mi-novembre via ses avocats dans le journal britannique Mail on Sunday des « agressions depuis un an et demi », le fait d’être privée de sommeil et de n’avoir que de la « nourriture avariée ». (Belga)

Articles récents

Notre sélection pour vous