vendredi, mars 29, 2024

Une Stratégie de formalisation de l’économie informelle en gestation

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Le ministre de l’Artisanat et de la transformation du secteur informel, Pape Amadou Ndiaye, a annoncé, jeudi, que son département travaille sur la validation d’une Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle (SNIFEI).

La réalisation de ce document fait suite à un plan d’action opérationnel de transformation du secteur informel initié depuis le moi de mai 2021, a précisé Pape Amadou Ndiaye lors d’un atelier de validation par le comité de pilotage de cette stratégie nationale.

Il a par ailleurs rappelé que ce document permettra de définir et d’encadrer les grandes orientations de son département allant dans le sens d’une formalisation de l’économie informelle d’ici à 2026.

Dans cette perspective, il a relevé qu’une ‘’formalisation devrait permettre une meilleure structuration et une redynamisation d’un secteur privé, fort et compétitif’’.

’’La prévalence du secteur informel, prépondérante dans l’économie de notre pays, est identifiée comme une contrainte. Malgré qu’il polarise 97% des unités économiques, sa productivité est extrêmement faible’’, a dit le ministre de l’Artisanat et de la transformation du secteur informel.

Il a, à cet effet, salué le ’’processus participatif’’ qui a fait intervenir l’ensemble des parties prenantes à ce projet, citant notamment les ministères sectoriels, les organisations professionnelles, les acteurs du secteur informel.

’’La strategie nationale, en sus de définir les orientations en termes de transition de l’économie informelle vers la formalisation, doit mener à une grande cohérence de nos interventions à travers notamment son plan d’action opérationnel’’, a également fait valoir M. Ndiaye.

Ce document de stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle aura huit axes d’intervention, portant notamment sur la protection sociale, l’enregistrement et la fiscalité et la productivité, selon Alassane Lo, un des ces concepteurs.

Le respect des obligations sociales, la lourdeur du système fiscal, le coût élevé des enregistrements ou l’accès limité à la finance formelle, entre autres, ont été identifiés comme étant les principaux obstacles à une formalisation du secteur informel, selon Alassane Lo.

Ce dernier a également cité l’accès à un local adapté et la méconnaissance des avantages d’une formalisation de la part de certains travailleurs de l’économie informelle. Il a par ailleurs invité à une synergie d’actions dans les initiatives d’encadrement et d’accompagnement, en lieu et place d’une multitude de structures qui s’ignorent par endroits.

APS

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