vendredi, mars 29, 2024

Japon: la princesse Mako s’est mariée après des années de controverse

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(Belga) La princesse Mako, nièce de l’empereur du Japon, s’est mariée mardi après des années de controverse au sujet de son union avec son fiancé roturier Kei Komuro, mais elle a renoncé au faste des rites traditionnels et à une importante indemnité financière.

« Les documents matrimoniaux ont été présentés et acceptés », a déclaré un représentant de l’Agence impériale à l’AFP. La télévision japonaise a montré Mako quittant la résidence impériale d’Akasaka à Tokyo et faisant ses adieux à sa famille, s’inclinant devant ses parents et embrassant sa soeur. L’institution impériale avait précisé plus tôt ce mois-ci que la cérémonie de mariage, le banquet de réception et d’autres rituels n’auraient pas lieu et qu’un paiement forfaitaire accordé habituellement aux femmes de la maison impériale qui épousent des roturiers, et pouvant atteindre 153 millions de yens (1,2 million d’euros), ne serait pas octroyé. La nièce de l’empereur Naruhito, qui a eu 30 ans ce week-end, a perdu son titre royal lorsqu’elle et Kei Komuro ont fait enregistrer leur mariage, une situation habituelle pour les femmes de la lignée, mais elle est la première dans l’histoire du Japon de l’après-guerre à refuser l’indemnité. Mako et M. Komuro, qui travaille pour un cabinet d’avocats américain, avaient annoncé leurs fiançailles en 2017, tous sourires timides. Mais l’union ne débute pas dans les meilleures conditions, l’Agence impériale ayant indiqué que la princesse souffrait d’un syndrome « complexe » de stress post-traumatique en raison de la couverture médiatique ayant entouré sa personne et sa famille. Le couple devrait prochainement s’installer à New York, ce qui suscite d’inévitables comparaisons avec un autre couple royal, britannique celui-là: le prince Harry et Megan Markle. On ne sait pas encore si Mako travaillera une fois sur place, mais elle est bien qualifiée, ayant étudié l’art et le patrimoine culturel à l’International Christian University de Tokyo, où elle a rencontré M. Komuro, et a passé un an à l’université d’Edimbourg.  Elle est également titulaire d’une maîtrise en études muséales de l’université britannique de Leicester. (Belga)

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