jeudi, avril 18, 2024

Plus de 4.000 agressions sexuelles recensées par la plateforme Lyft de 2017 à 2019

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(Belga) La plateforme américaine de réservation de voitures avec chauffeur Lyft a fait état d’un peu plus de 4.000 agressions à caractère sexuel signalées sur son application entre 2017 et 2019, dans son tout premier rapport sur la sûreté.

Publié jeudi, ce document était attendu depuis deux ans: l’entreprise californienne s’était alors engagée à faire preuve de transparence après la publication par son rival Uber d’un rapport sur les questions de sûreté. Lyft précise que si les violences sexuelles sont rarissimes d’un point de vue statistique, elles représentent un problème grave. « Derrière chaque signalement, il y a une vraie personne et une vraie expérience », affirme dans un communiqué Jennifer Brandenburger, directrice des politiques de recherche et développement de Lyft. « Notre but est de rendre chaque trajet Lyft aussi sûr que possible. »  L’entreprise reconnaît par ailleurs que le nombre réel d’agressions est probablement sous-estimé, car « cela peut parfois prendre des mois ou des années avant qu’un survivant ou une survivante ne se manifeste et signale ce qu’il s’est passé, si jamais cette personne décide de le faire. »  En 2019, l’année la plus récente couverte par le rapport, 1.807 agressions sexuelles ont été comptabilisées, soit 44% de plus que l’année précédente. Selon Lyft, cette hausse s’explique en partie par l’augmentation du nombre total de trajets et de clients. Au quatrième trimestre 2019, l’entreprise recensait ainsi 22,9 millions d’utilisateurs actifs, contre 18,6 millions un an plus tôt à la même période. Le rapport établit cinq catégories d’agressions sexuelles: baisers sans consentement sur des organes non génitaux, baisers sans consentement sur des organes génitaux, attouchements, tentatives de pénétration et pénétrations. Uber et Lyft sont sous le coup de plusieurs procédures judiciaires aux Etats-Unis de la part de victimes de violences sexuelles, qui accusent les deux plateformes de ne pas avoir mis en place suffisamment d’outils sur leurs applications pour les protéger. « En faisant de la sûreté des membres de sa communauté sa priorité numéro un, Lyft prend au sérieux tous les incidents signalés et enquête minutieusement sur chacun d’entre eux », assure Mme Brandenburger. (Belga)

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