vendredi, avril 19, 2024

Droits des femmes: il faut « inverser » une tendance négative, réclame le chef de l’ONU

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(Belga) Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi devant le Conseil de sécurité à « inverser » la tendance négative qui affecte les droits des femmes dans le monde, en Afghanistan, en Birmanie, au Mali ou au Yémen.

« Nous devons nous battre – et accélérer le temps – pour chaque femme et chaque fille », a-t-il plaidé lors d’une réunion ministérielle organisée par le Kenya, président en exercice du Conseil de sécurité en octobre. « Les femmes n’accepteront plus la réduction de leurs droits, elles ne devraient d’ailleurs pas avoir à le faire – dans les pays en conflit ou ailleurs », a-t-il ajouté. Or en Birmanie, en Ethiopie, au Yémen… Dans plusieurs pays, sur plusieurs continents, les droits des femmes sont bafoués ou régressent, a-t-il dénoncé. « Au Mali, après deux coups d’Etat en neuf mois, l’espace pour les droits des femmes ne se réduit pas seulement, il se ferme », s’est insurgé Antonio Guterres. « En Afghanistan, les filles et les femmes assistent à une régression rapide des droits qu’elles ont obtenus au cours des dernières décennies, y compris leur droit à une place dans une salle de classe », a-t-il poursuivi. Dans ce pays, « l’ONU reste et s’engage, et continuera de promouvoir et de défendre les droits des femmes et des filles dans toutes nos relations avec les autorités », a-t-il promis. « Nous n’arrêterons pas tant que les filles ne pourront pas retourner à l’école et que les femmes ne pourront pas reprendre leur travail et participer à la vie publique », a insisté le chef de l’ONU. Lors d’une rencontre avec des journalistes au siège de l’ONU, Fawzia Koofi, ancienne négociatrice afghane et députée du Parlement afghan, a regretté que le gouvernement mis en place par les talibans ne soit pas inclusif et ne comprenne aucune femme. « Ce n’est pas seulement une question politique et sociale, c’est une question de sécurité », a souligné Fawzia Koofi, venue à New York à la tête d’une délégation de quatre femmes afghanes. « Un gouvernement fiable en Afghanistan », incluant « tout le monde, y compris les femmes », peut « être un partenaire de confiance pour le monde. La réalité est que ce n’est pas le cas », a-t-elle déploré. (Belga)

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