jeudi, mars 28, 2024

Affaire Delphine Jubillar: l’infirmière a-t-elle réellement quitté le domicile le soir de sa disparition?

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Infirmière de 33 ans et mère de deux jeunes enfants, Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 de leur maison de Cagnac-les-Mines, un village près d’Albi, dans le Tarn. Le couple était en instance de divorce. Sans corps, ni aveux, ni preuve irréfutable, les gendarmes de la section de recherche de Toulouse ont longtemps piétiné.

Selon des informations rapportées par Le Point, il semblerait que Delphine Jubillar n’ait jamais quitté son domicile, le soir du 15 décembre. Le chien spécialisé n’aurait pas retrouvé de piste de sortie de la jeune femme. 

Selon la version du mari, Delphine Jubillar est sortie de chez eux le 15 décembre vers 23H00, alors que le couvre-feu était en vigueur, avec leurs deux chiens, vêtue d’une doudoune blanche et munie de son téléphone portable. Il dit s’être rendu compte de l’absence de sa femme vers 04H00, réveillé par les pleurs de leur fille. Après quelques appels à des proches de sa femme, il compose le 17. Les gendarmes arrivent vers 04h50.

Le Point rapporte que cette version des faits entre en contradiction avec plusieurs témoignages. Des proches de Delphine Jubillar auraient affirmé qu’elle n’avait pas l’habitude de sortir les chiens, et encore moins la nuit. 

Un « contexte de séparation très conflictuel »

Cédric Jubillar est convoqué vendredi à Toulouse devant ses juges: les enquêteurs le soupçonnent d’avoir tué et fait disparaître sa femme Delphine. Lui, clame son innocence depuis sa prison. Le peintre-plaquiste de 34 ans a été mis en examen pour meurtre et écroué le 18 juin, six mois après la disparition de l’infirmière, la justice estimant qu’il y avait « des indices graves et concordants » contre lui.

En juin, en annonçant la mise en examen de Cédric Jubillar, le procureur de Toulouse avait dépeint un « contexte de séparation très conflictuel » et que le peintre-plaquiste avait « de très grandes difficultés, affectives et matérielles, à accepter cette séparation ».

Le couple avait des problèmes d’argent, vivait avec ses deux enfants dans une maison qui n’était pas terminée, au milieu de coquettes villas d’une zone pavillonnaire.

Dix mois après la disparition, les recherches continuent. Les enquêteurs ont perquisitionné la maison à plusieurs reprises, ont sondé lacs, rivières et puits, mené des battues dans les champs et les bois des environs de Cagnac-les-Mines, étendu les recherches dans un rayon de 15 km autour du village. La semaine dernière, des spéléologues ont même inspecté des friches industrielles datant de l’époque de l’exploitation minière.

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