À ce sujet, ‘’le CNC a réitéré l’exigence de fiabilité et de disponibilité à temps des statistiques de production, de fixation du prix au producteur dans les délais requis ainsi que de l’apurement immédiat des dettes au titre de la subvention’’, renseigne la même source. Laquelle signale que cette exigence se veut un moyen de ‘’de garantir un niveau de financement adéquat de la prochaine campagne de collecte, principalement des arachides. Il a insisté sur la nécessité de susciter les concertations nécessaires en vue d’encourager le retour du dispositif de financement consortial, par le système bancaire, des besoins du secteur agricole’’.
La BCEAO Sénégal qui a fait le point à l’issue de cette rencontre virtuelle a fait état d’un rebond de l’activité des institutions de microfinance à fin du mois de juin dernier. De l’analyse qu’elle dit avoir faite de la situation de ces dites institutions, les membres dudit Conseil disent avoir ‘’relevé le rebond de l’activité, avec une progression, en glissement annuel, de 64 milliards FCFA (+16,28%) des crédits établis à 457 milliards F CFA. Ils se sont félicités du reflux des créances en souffrance, après leur forte progression en juin 2020 du fait des effets de la pandémie de Covid-19 sur la clientèle’’.
Selon la Direction nationale de la BCEAO pour le Sénégal, ‘’cette évolution est induite principalement par le repli sensible des encours de crédits ayant bénéficié de reports d’échéance de paiement. Le Conseil a pris note des points de vigilance sur la situation du secteur, notamment le respect des règles prudentielles et un appui renforcé en matière de mobilisation de ressources dans le contexte de la relance des activités des secteurs et ménages impactés par la pandémie’’.