dimanche, juin 29, 2025

Valérie Bacot, condamnée mais libre, ressort la tête haute du tribunal: voici sa première réaction

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Valérie Bacot, une Française jugée pour avoir tué son mari violent et proxénète été condamnée vendredi à une peine symbolique de quatre ans de prison, dont un ferme, ce qui lui permet de ressortir libre du tribunal, ayant déjà passé un an en détention provisoire.

« Pas soulagée, mais vidée« , a réagit l’accusée à sa sortie du tribunal, d’une voix faible mais déterminée. Mentalement et physiquement. Je pourrai être là pour mes enfants et ma petite fille. » Son avocate, elle aussi, s’est exprimée. Elle s’est dite satisfaite du verdict, l’intention première étant d’éviter que sa cliente ne retourne en prison. « Valérie a été exemplaire, elle est extrêmement fatiguée, psychiquement et physiquement. C’est une satisfaction immense, je suis moi-même très émue. C’est une émotion intense. On s’est beaucoup battues, et voir qu’on a réalisé ce qu’on espérait, et que cette femme va retrouver ses enfants… c’est vrai que c’est émouvant. »

Valérie Bacot est repartie avec ses enfants, et la valise qu’elle avait préparée pour retourner en maison de détention. Celle-ci ne lui servira pas : elle ressort libre du tribunal, mais condamnée. 

Valérie Bacot est « une victime »

La cour d’assises de Saône-et-Loire (est de la France) est allée plus loin dans la clémence de l’avocat général (accusation). Celui-ci avait requis à l’encontre de l’accusée une peine modérée de cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, qualifiant de « victime » celle qui a été violée, battue et prostituée pendant des années par son mari tyrannique.

Valérie Bacot, 40 ans, était jugée pour avoir tué d’une balle dans la tête son mari Daniel Polette, 61 ans, le 13 mars 2016. Elle encourait la réclusion à perpétuité. Elle a été « une victime, très clairement » du mari proxénète avait déclaré plus tôt dans la journée le representant de l’accusation, demandant la clémence pour l’accusée. « Valérie Bacot ne pouvait pas prendre la vie de celui qui la terrorisait » mais il faut « fixer l’interdit sans réincarcérer« , avait-il estimée, soulignant que ses quatre enfants avaient « besoin » de leur mère.

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