Cédric Jubillar, le mari de Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans disparue dans le Tarn en France, était en garde à vue depuis ce mercredi midi. Après moins de 48h d’interrogatoire, sa garde à vue a été levée, mais il sera déféré devant un juge, selon le procureur de la république de Toulouse, qui devrait donner une conférence cette après-midi.
Cédric Jubillar et deux de ses proches étaient interrogés sur des incohérences dans le récit donné par le mari sur la disparition de la jeune femme à Cagnac-les-Mines, près d’Albi, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Le mari aurait appelé la police vers 4h du matin
Selon la version du mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison le 15 décembre vers 23H00 pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d’une doudoune blanche et avec son téléphone portable. Les chiens seraient revenus à la maison sans elle, selon le mari.
Réveillé vers 04H00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se serait alors rendu compte de l’absence de son épouse et aurait téléphoné à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu’elle pouvait se trouver chez l’une d’elles. Il a ensuite appelé la police.
Mais selon des informations de presse, Delphine Jubillar aurait envoyé à un « confident » le soir du 15 décembre peu avant 23h00 une photo d’elle en tenue de nuit avant d’aller se coucher.
« Six mois d’enquête intense »
Intérimaire d’une trentaine d’années, Cédric Jubillar a toujours clamé son innocence, mettant en avant une possible « disparition volontaire » de son épouse avec qui il était en instance de divorce. Il avait été entendu fin avril pendant une heure trente en « qualité de partie civile », donc de victime, par les juges d’instruction.
Il avait participé fin décembre à une battue citoyenne réunissant un millier de personnes puis de nouveau samedi à Albi à une marche blanche réunissant 80 proches et collègues en honneur de la jeune femme.
