vendredi, mai 3, 2024

Le Royaume-uni face à une réduction des approvisionnements en vaccins

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(Belga) Le gouvernement britannique s’est voulu rassurant jeudi face aux inquiétudes suscitées par une réduction des approvisionnements en vaccins contre le Covid-19 en avril au Royaume-Uni, susceptible de ralentir sa campagne de vaccination, l’une des plus avancées au monde.

« Nous pensons qu’il va y avoir des problèmes d’approvisionnements dans les semaines à venir, mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter », a déclaré le ministre du Logement et des Collectivités locales, Robert Jenrick, sur la chaîne Sky News. « Nous sommes toujours en bonne voie d’atteindre nos objectifs » d’offrir une première dose à tous les plus de 50 ans d’ici mi-avril et à tous les adultes à la fin juillet, a-t-il dit, ajoutant que le calendrier de sortie du confinement ne serait pas affecté par ce problème d’approvisionnement « temporaire ». Dans une lettre ayant fuité dans les médias, le service public de santé (NHS) avertit d’une « réduction importante » dans l’approvisionnement hebdomadaire à partir du 29 mars, et ce, pour une durée d’un mois, sans détailler ni les causes ni les fabricants concernés. Selon les médias britanniques, le problème d’approvisionnement est dû à un retard de livraison de cinq millions de doses produites en Inde par le Serum Institute pour le laboratoire AstraZeneca, déjà mis en cause dans l’UE pour une réduction de ses fournitures. « Notre chaîne d’approvisionnement ne connaît aucune perturbation et il n’y a pas d’impact sur notre calendrier de livraison », a réagi AstraZeneca, sans mentionner l’Inde. Avec celui de Pfizer/BioNTech, le vaccin développé par AstraZeneca avec l’université d’Oxford est l’un des deux actuellement administrés au Royaume-Uni, où plus de 25 millions de premières doses ont déjà été injectées. Interrogé par l’AFP, le groupe Pfizer a indiqué que ses livraisons de vaccins pour le premier trimestre au Royaume-Uni se déroulaient « comme prévu ». « Notre approvisionnement global prévu pour le deuxième trimestre demeure inchangé », a précisé un porte-parole. Agé de 56 ans, le Premier ministre Boris Johnson a déclaré mercredi au Parlement qu’il serait « vacciné très bientôt », « certainement » avec le sérum AstraZeneca, voulant dissiper aussi les inquiétudes sur sa sécurité après sa suspension par plusieurs pays européens par crainte d’effets secondaires. L’Agence européenne du médicament (EMA) doit rendre jeudi son verdict sur la sûreté de ce vaccin, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé de continuer à utiliser. (Belga)

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