jeudi, avril 18, 2024

« Impossible de mettre en œuvre un crime parfait »: pour l’avocat des proches de Delphine Jubillar, le mari ne peut être impliqué

Ne ratez pas!

La disparition aussi mystérieuse qu’inexpliquée de Delphine Jubillar, juste avant Noël, continue d’intriguer proches et enquêteurs à la recherche de cette infirmière de 33 ans, vue pour la dernière fois dans sa maison du village de Cagnac-les-Mines, près d’Albi.

Le jeudi 16 décembre à l’aube, c’est son mari, Cédric Jubillar, qui alerte les gendarmes de la disparition inquiétante de son épouse et mère de leurs deux enfants, un garçon de 6 ans et une fille d’un an et demi.

Le mari de Delphine Jubillar, Cédric, a décidé de se constituer partie civile. Le 4 janvier dernier, six proches de la jeune femme ont pris la même décision. Ils sont représentés par des avocats différents. 

 S’il l’avait tuée, il y a longtemps qu’on l’aurait trouvée

Dans une interview donnée à Femme Actuelle, l’avocat des proches (il ne représente pas Cédric Jubillar), Me Philippe Pressecq revient sur cette disparition soudaine. Selon lui, la piste de la disparition volontaire n’est pas crédible. Rien ne laissait penser que Delphine Jubillar allait quitter le domicile familial et laisser ses deux enfants. 

Plusieurs pistes sont inspectées par les enquêteurs. Selon les médias locaux, l’éventuelle implication de son mari Jubillar est étudiée. Entendu deux fois par les gendarmes dans les jours suivant la disparition, Cédric Jubillar, un plaquiste souvent en mal de travail, n’a jamais été placé en garde à vue.

Pour Me Pressecq, son implication dans la disparition de sa femme n’est pas plausible. « Je suis convaincu qu’il ne l’a pas tuée. S’il l’avait tuée, il y a longtemps qu’on l’aurait trouvée. C’est très difficile, voire impossible, de mettre en œuvre un crime parfait », affirme l’avocat au magazine Femme Actuelle. 

Elle était inscrite sur pas mal de sites de rencontre

Parmi les autres pistes à l’étude, celle d’un tueur en série. « C’est possible, puisqu’il y a des femmes qui ont disparu un peu partout… Mais il ne faut pas oublier que c’est une histoire qui se passe à Cagnac-Les-Mines. C’est une toute petite ville. Quand on dit ‘crime de rôdeur’, encore faut-il qu’il y en ait là-bas », rapporte l’avocat. 

Enfin, l’enquête a montré que Delphine Jubillar était inscrite sur un site de rencontres et entretenait des relations virtuelles avec au moins un homme. Des médias locaux ont récemment révélé l’existence de notes d’hôtel et de Airbnb dans la région. Un amant pourrait-il être impliqué dans la disparition de la jeune mère de famille?

« Elle était inscrite sur pas mal de sites de rencontre. Et puis, avec son mari, ils se séparaient… Elle avait son amant de Montauban, qui était l’officiel, mais avait certainement d’autres relations par ailleurs », souligne Me Pressecq au magazine.

À l’AFP, une source proche de l’enquête dit n’écarter aucune hypothèse. L’enquête piétine malgré les dizaines d’auditions menées, les moyens déployés: intervention de l’IRCGN, le service de police scientifique de la gendarmerie, sondage des lacs et cours d’eau voisins, battue citoyenne autour du village, trois perquisitions dans la maison, dont une au Blue Star, technologie permettant de repérer des traces de sang invisibles à l’oeil nu.

 

Articles récents

Notre sélection pour vous