(Belga) Le compte à rebours a commencé chez le voyagiste Neckermann, qui devra dresser un état des lieux de sa situation financière le 22 février. « De l’argent doit arriver d’ici là, sinon la faillite sera une réelle possibilité », s’inquiète la syndicaliste Els De Coster (ACLVB). « Différents scénarios seront envisagés », indique de son côté le CEO de Neckermann, Laurent Allardin.
A la fin de l’année dernière, le tribunal de l’entreprise du Brabant wallon a approuvé un rééchelonnement de la dette de Neckermann. Dans ce cadre, le voyagiste devait bénéficier d’une augmentation de capital de 3,5 millions d’euros de la part de son actionnaire espagnol Wamos Group. Laurent Allardin souligne qu’il n’était pas prévu que l’argent soit transmis en une tranche mais admet qu’un montant d’un million d’euros attendu début février n’est pas encore disponible. En Espagne, l’actionnaire attendrait une aide de l’Etat espagnol. Un état des lieux de la situation sera dressé le 22 février. « Nous sommes à la recherche de solutions », ajoute le CEO, comme des capitaux en provenance d’Espagne ou d’un nouvel investisseur. Il n’est pour le moment pas question d’un soutien gouvernemental en Belgique, poursuit Laurent Allardin. « La direction a désigné le 22 février comme date butoir », explique la syndicaliste Els De Coster. « L’argent doit arriver d’ici là, car la situation actuelle ne peut pas durer éternellement. » Les magasins Neckermann sont toujours fermés et l’entreprise ne génère donc aucun chiffre d’affaires. Et même si le personnel est au chômage temporaire, certains coûts demeurent comme les loyers et le plan de remboursement convenu dans le rééchelonnement de la dette, ajoute la représentante syndicale. Celle-ci craint la faillite sans capitaux provenant d’Espagne ou d’un nouvel investisseur. (Belga)