vendredi, avril 19, 2024

Aung San Suu Kyi accusée de trahison par l’armée

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(Belga) Les nouveaux dirigeants militaires du Myanmar prévoient d’accuser l’ancienne cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi de trahison, selon de nombreux articles parus sur les médias sociaux mercredi.

L’armée a pris brutalement le contrôle du pays lundi, en instaurant l’état d’urgence pour un an. Aung San Suu Kyi ainsi que d’autres responsables de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), ont été arrêtés et placés en résidence surveillée dans la capitale Naypyidaw. Le chef de l’armée, le général Min Aung Hlaing, détient désormais les pouvoirs législatif, administratif et judiciaire. Les militaires ont annoncé mardi un nouveau cabinet composé de généraux, d’anciens officiers de haut rang et de politiciens d’un parti soutenu par l’armée. Les États-Unis et l’Union européenne ont menacé d’établir des sanctions contre la Birmanie. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence mardi à huis clos à l’initiative du Royaume-Uni pour examiner les suites du coup d’État militaire, mais la Chine s’est opposée à toute condamnation, rapporte la BBC. Le Conseil de sécurité des Nations unies n’a donc pas encore adopté de position commune. Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exprimé leur profonde inquiétude mercredi à la suite du coup d’État. Dans leur texte commun, les chefs des diplomaties britannique, américaine, française, allemande, italienne, japonaise et canadienne ont appelé les militaires à mettre immédiatement fin à l’état d’urgence, à restaurer le pouvoir du gouvernement démocratiquement élu, à relâcher tous ceux qui ont été injustement détenus et à respecter les droits humains et l’État de droit. (Belga)

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