samedi, avril 20, 2024

Qu’est-il arrivé à Luca, 8 ans, retrouvé étouffé avec un sac plastique en France? Sa mère jugée à partir d’aujourd’hui

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Une mère apparemment sans histoire est jugée à partir de lundi devant les assises de Saône-et-Loire pour la mort de Luca, 8 ans, retrouvé étouffé avec un sac plastique.

Le 5 février 2018, Luca était découvert mort dans la maisonnette HLM de sa mère, à Saint-Rémy (Saône-et-Loire), dans la banlieue de Chalon-sur-Saône. L’enfant, étouffé, était retrouvé la tête emprisonnée d’un sac plastique.

Sa mère, qui avait elle-même alerté la police, expliquait que, en pleine nuit, deux cambrioleurs encagoulés avaient fait irruption chez elle, l’avaient molestée puis s’en étaient pris à son fils avant de fuir.

Elle est décrite comme une bonne mère

Placée en garde à vue, elle était remise en liberté trois jours plus tard faute d’éléments suffisants pour l’incriminer. Mais, le 23 mars 2018, elle était finalement mise en examen pour meurtre et écrouée. Depuis cette nuit du 4 au 5 février 2018, la version de la mère n’a jamais varié.

« Elle conteste absolument: des cambrioleurs se sont introduits chez elle, l’ont molestée et ont tué son fils. Elle l’explique très précisément », assène son avocat Samuel Estève, soulignant que sa cliente n’a « aucun antécédent judiciaire ou psychiatrique ». « Elle est décrite comme une bonne mère, aimante. Pourquoi aurait elle tué son fils? Son fils était tout pour elle », souligne Me Estève auprès de l’AFP.

Aucun antécédent psychiatrique ni judiciaire

Elle élevait seule son enfant, qui n’a pas été reconnu par son père, mais « les experts psychiatriques ne disent rien sur d’éventuelles raisons », ajoute l’avocat.

« Sa théorie ne tient pas », répond la partie adverse. « Nous ne sommes pas convaincus », ajoute Me Agnès Ravat-Sandre, partie civile pour l’association Enfance et Partage ainsi que pour Charlène, 26 ans, demi-soeur ainée de Luca que sa mère avait eue d’un premier lit.

« La question est de savoir si la mère restera sur ce qu’elle a dit ou si elle nous dira autre chose », ajoute l’avocate à l’AFP. Si elle reconnaît que la maman n’a aucun antécédent psychiatrique ni judiciaire, elle souligne son « profil très particulier », sans en dire plus pour l’instant. « Il y a des éléments matériels à discuter », ajoute Me Ravat sans plus de précisions.

Le verdict est attendu vendredi 18.

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