mardi, avril 23, 2024

France: un hommage rendu au professeur décapité au procès Charlie Hebdo

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(Belga) Un hommage a été rendu lundi au procès des attentats de janvier 2015 à Samuel Paty, professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine, l’avocat de Charlie Hebdo estimant que ce dernier avait « eu raison » de montrer les caricatures de Mahomet à ses élèves.

La cour d’assises spéciale de Paris, où sont jugés 14 personnes accusées de soutien logistique aux auteurs des tueries de Charlie Hebdo, Montrouge et de l’Hyper Cacher, « tient à exprimer son émotion suite à l’assassinat » de M. Paty, a déclaré le président Régis de Jorna. Cet enseignant, tué après avoir montré en classe des caricatures de Charlie Hebdo, est « mort du seul fait d’avoir transmis à ses élèves ce que représentait la liberté de pensée et la liberté d’expression », a poursuivi le président à la reprise des débats. « Encore une fois, ce sont des caricatures de Charlie Hebdo » qui sont en cause, mais « ce ne sont pas ceux qui les ont dessinées qui sont morts mais ceux qui les ont montrées », a martelé l’avocat de l’hebdomadaire satirique, Me Richard Malka. En France, « il y a une liberté d’expression, il y a une liberté d’enseigner. Nous avons eu raison de publier ces caricatures, Samuel Paty a eu raison d’en parler », a insisté le conseil historique de Charlie Hebdo. Samuel Paty a été décapité vendredi vers 17H00 près du collège où il enseignait l’histoire-géographie dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Son assaillant, un Russe tchétchène de 18 ans, a ensuite été tué de neuf balles par la police. Dans un message diffusé sur Twitter, ce dernier a expliqué son meurtre en disant vouloir se venger de celui « qui a osé rabaisser Muhammad ». Ce geste a provoqué l’effroi en France, poussant des dizaines de milliers de personnes à se rassembler dimanche. « Quand un professeur est lâchement et odieusement décapité parce qu’il enseignait la liberté d’expression, nous sommes tous concernés », a estimé lundi l’un des avocats de la défense, Me Jean Chevais. « Soyons unis le temps d’une minute pour Samuel Paty », a-t-il ajouté. Un message soutenu par Samia Maktouf, avocate de parties civiles, qui a appelé à « la défense de la liberté d’expression et la liberté de penser ». (Belga)

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