Nous sommes dans un camp de déplacés syriens construit par une ONG qatarie, près de la la ville de Kafr Lusin, dans la province d’Idlib près de la frontière turque. Mohsen al-Amine, 50 ans, prélève de la terre, la tamise, puis y mélange du vinaigre et de l’eau. Des conserves remplies de ce mélange son disposées les unes à côté des autres et reliées par des fils électriques. Et ça fonctionne! Le mélange agit comme une pile et produit assez d’électricité pour alimenter une petite lampe.
« Quand nous sommes arrivés ici, nous avons découvert qu’il n’y avait pas d’opportunité d’emploi, que les salaires sont très bas, et qu’il n’y a pas d’électricité sauf pour quelques habitations. Nous sommes venus ici et nous avons commencé à penser à utiliser nos propres techniques, afin de régler le problème de l’électricité », explique Mohsen al-Amine. « Mon plus grand rêve est que les spécialistes, les ingénieurs et les autorités compétentes dans ce domaine adoptent cette méthode afin de prouver son effacité. »