(Belga) Les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles étaient toujours jeudi soir à la recherche d’un compromis sur le message qu’ils comptent envoyer à la Turquie.
Les travaux ont été interrompus vers 19h pour des concertations en cercles plus restreints, dans l’optique de dégager un texte de compromis acceptable pour la Grèce et pour Chypre, a-t-on appris à bonne source. Le président du Conseil, Charles Michel, a pour objectif de « créer un espace de dialogue constructif » avec la Turquie, afin de parvenir à la paix et à la sécurité en Méditerranée orientale, agitée par les manoeuvres militaires et les prospections de gisements d’hydrocarbures de la Turquie. L’attitude d’Ankara dans le dossier libyen irrite aussi les Européens. « Toutes les options restent sur la table », avait indiqué M. Michel avant le début de la réunion, n’excluant donc pas des sanctions. Mais le dialogue reste privilégié. Alors que la Grèce et la Turquie ont marqué récemment leur volonté de dialoguer, c’est surtout la position de Chypre qui pousse à la fermeté. Nicosie bloque toute sanction européenne contre le régime du président du Bélarus Alexandre Loukachenko tant que l’UE n’adopte pas un ton plus dur vis-à-vis d’Ankara. Le président Michel cherche un accord sur une formulation qui permette de lever le veto chypriote. (Belga)