jeudi, juin 26, 2025

Élections au Venezuela: conditions pas réunies pour l’envoi d’observateurs

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(Belga) Le Groupe international de contact (GIC) sur le Venezuela a estimé jeudi que le calendrier prévu pour les élections législatives du 6 décembre ne permettait pas l’envoi d’observateurs et que les conditions n’étaient « pas réunies » pour un scrutin « transparent » et « équitable ».

Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion ministérielle par vidéoconférence de ce groupe, qui réunit des pays européens et latino-américains, les membres ont « conclu que les conditions n’étaient pas réunies pour le moment, pour un processus électoral transparent, inclusif, libre et équitable ». Alors que le gouvernement de Nicolas Maduro a invité l’ONU et l’Union européenne à observer les élections, le GIC « note que le calendrier électoral actuel ne permet pas le déploiement d’une mission d’observation électorale ». Il « ne laisse pas non plus assez de temps et d’espace pour que les partis puissent négocier les conditions d’élections crédible, libres et équitables », indique le communiqué du GIC, dont la réunion était présidée par le chef de la diplomatie européenne, l’Espagnol Josep Borrell. Les Etats-Unis ont quant à eux prévenu début septembre qu’ils refuseraient de « contribuer à légitimer une autre fraude électorale » au Venezuela. Le Brésil a appelé jeudi la communauté internationale à ne pas soutenir ce scrutin. Le Venezuela organise le 6 décembre des élections destinées à renouveler son Parlement, seul organe détenu par l’opposition. Le chef de file de l’opposition, Juan Guaido, a pris la tête d’une trentaine de partis qui appellent au boycott de l’élection, estimant que son organisation par le pouvoir chaviste manque de transparence. Une figure de l’opposition, l’ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles, a toutefois brisé cette unité en appelant la population à participer massivement aux législatives. Les membres du GIC ont exprimé leur « profonde préoccupation sur les violations des droits de l’homme » dans ce pays et exprimé leur soutien au travail de la mission d’enquête de l’ONU. L’équipe d’enquêteurs, qui n’a pas pu aller sur place, a affirmé dans un rapport rendu mercredi que le président Nicolas Maduro et des ministres étaient à l’origine de « possibles crimes contre l’humanité » au Venezuela, le gouvernement de Caracas dénonçant quant à lui un document « truffé de contrevérités ». Le GIC rassemble des pays européens dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, et latino-américains. L’Argentine vient de le rejoindre, tandis que la Bolivie l’a quitté. (Belga)

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