mercredi, décembre 11, 2024

Anta Dia de l’ASBEF de Kolda : hommage à une pionnière du bien-être familial au Fouladou

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 Le Fouladou vient  de rendre un vibrant hommage à Madame Anta Dia Diallo sage-femme d’Etat et ancienne de l’ASBEF de Kolda. Une cérémonie est organisée à son honneur ce jeudi 9 juillet au siège de l’ASBEF. Un « Sargal »  sobre mais solennel qui a permis de retracer toutes les sacrifices consenties par cette sage-femme  pour la promotion du planning familial, mais aussi  dans la lutte contre la stérilité et l’infécondité entre autres.

 A cette occasion, d’anciens collaborateurs ont salué son courage pour avoir osé mener des sensibilisations tous azimuts en faveur de la PF depuis les années 90 au moment où ce sujet était presque tabou  au Fouladou, un terroir profondément ancré dans la tradition.

Anta Dia, « c’est l’ASBEF personnifiée ». Car, les populations avaient fini d’effacer ce sigle inscrit sur la plaque accrochée au mur du siège pour  retentir une seule adresse : « clinique Anta Dia ». Ceci à cause de « ses excellentes prestations qui ont fait renaitre l’espoir chez bon nombre de femmes diagnostiquées stériles  et rendre heureux des couples en difficultés », a témoigné un ancien collaborateur.

Une série de témoignages qui a enregistré des moments d’émotion. En effet, les larmes ont coulé, les cœurs ont vraiment parlé. Ce qui atteste à suffisance du « bon compagnonnage qu’Anta et les koldois ont entretenu » pendant toutes ses années de service au Fouladou dont la sage-femme se réclame pour avoir « tout obtenu ici : honneurs, hospitalité, amitié, beaucoup d’homonymes  » entre autres, a-t-elle listé.  

Avant de préciser que le secret de ce qui peut être considéré de sa part comme une œuvre réussie, c’est : « je suis tombée amoureuse de mon métier », a-t-elle fait savoir. Ce n’était pas l’argent, martèle –t-elle.  En vérité, « le fait de sortir des ménages d’une situation de détresse, d’inquiétude,  de désespoir  pour les rendre heureux, c’est quelque de chose de spéciale pour moi. J’aimais ce travail, j’aimais le faire.  C’était peut-être mon atout ».

Aujourd’hui à la retraite, le Fouladou n’oublie pas leur « bienfaitrice ». Cette cérémonie d’honneur a servi de cadre pour formuler des prières pour souhaiter  la longévité, la bonne santé, la paix, la protection divine à Anta Dia et à ses proches.

ismaila.mansaly@koldanews.com

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