Le festival du Litchi et… de la viande de chien a débuté le 21 juin à Yulin dans le sud de la Chine. Comme chaque année, mais depuis les années 90 seulement, des milliers de chats et de chiens, souvent maintenus dans des conditions douloureuses à l’intérieur de cages exiguës, sont tués et dégustés dans différents mets servis dans les restaurants de la ville. Ces animaux sont souvent des animaux de compagnie qui ont été volés dans les campagnes ou les villes, peut-on lire dans de nombreux reportages dont celui d’un journaliste du magazine français L’Obs publié en 2015. Un nombre croissant d’habitants des villes s’opposent désormais à ce festival. Celles et ceux qui apprécient les mets à base de viande féline ou canine répliquent qu’il n’y a pas de différence avec la consommation d’autres animaux abattus pour leur viande comme le boeuf ou le mouton.
Cependant, la situation évolue dans cet immense pays où de plus en plus d’habitants ont un animal de compagnie et où le coronavirus est probablement apparu sur un marché de viande d’animaux sauvages à Wuhan dans le nord-est. Shenzhen, une des grandes métropoles du pays, a récemment interdit de vendre et manger de la viande de chien et de chat.