En Syrie, pays ravagé depuis 2011 par une guerre meurtrière, où des millions de personnes sont incapables de répondre à leurs besoins alimentaires, le blé est aussi au coeur du conflit. C’est dans ce contexte que des bénévoles kurdes gardent les champs de blé.
« On est venues pour protéger nos cultures des incendies, parce que l’an dernier, il y a eu beaucoup d’incendies et on ne veut pas que ça se reproduise« , a expliqué Rogge, une bénévole kurde des Forces de protection de la communauté. Comme toutes les autres bénévoles, elle porte un uniforme avec l’inscription en kurde « Forces de protection de la communauté ».
« En cas d’urgence, notre intervention consiste à contacter les pompiers, à apporter (des sacs humides) et à aider les pompiers à éteindre le feu« , a ajouté la femme de 30 ans, sur le bord de la route entre Kameshli et Rmeilane.
« On est venues pour protéger nos cultures pour que ce qui s’est passé l’an dernier ne se répète pas. Cette année, on fait un grand effort pour se préparer à les protéger… Si Dieu le veut, on ne laissera pas les incendies se produire et on les éteindra s’ils se produisent« , a précisé Samira, 45 ans.