La région de kolda n’a pas enregistré de cas que dans le département de Vélingara avec une forte concentration à Médina Gounas. L’Etat a-t-il laissé faire pour que les mesures barrières édictées ne soient pas appliquées à la lettre ? Certains fouladounabé sont tentés de réponde par l’affirmative. En tout cas la situation dans ce village préoccupe les acteurs de la lutte contre le covid et comptent beaucoup sur les autorités religieuses de cette cité pour aider à inverser la tendance haussière des cas de contamination dans ce village.
Pour le moment, de bonnes nouvelles proviennent de kolda et Médina yéro foulah nouveau bassin arachidier où aucun cas n’est décelé le jusqu’ici. A ce jour, beaucoup d’efforts sont déployés pour sensibiliser les populations. Au même moment les services de sécurité veillent au grain pour l’application stricte des différentes mesures barrières et du couvre-feu.
Mais, avec l’arrivée de l’hivernage et l’ouverture des classes d’examen, il y a des urgences qui s’imposent. Surtout par rapport à la reprise du transport par les jakartamen étant donné que bon nombre d’enseignants et d’élèves se déplacent pour l’essentiel à bord de motos. Ces engins sont aussi indispensables pour les populations vivant dans les villages qui vont se ravitailler dans la capitale ou se soigner à l’hôpital régional. Ainsi, interdire le transport des deux roues a fini d’exaspérer plus d’un. La fréquentation des structures sanitaires a fortement baissée. Difficile de venir avec un malade par charrette, les véhicules de transports sont devenus invisibles.
Pis, avec le démarrage de la vente des intrants agricoles l’état est obligé d’assouplir les mesures sur le transport inter urbain. S’y ajoute la complication née du découpage administratif qui obéit à certains endroits à une logique électoraliste. En tout cas, certaines bizarreries imposent de lever la mesure. Exemple des villages de Saréguéladio à moins de 6km de kolda commune qui se trouve dans le département de Médina yérofoulah. Empêcher les échanges en fermant les loumas autres départements ou régions contribue à l’asphyxie de l’économie locale. Le Ministre du transport a l’obligation de revoir vite sa copie pour permettre aux paysans et autres marchands de ravitailler les villages enclavés.
En plus du transport revoir le couvre feu dans des zones comme le fouladou. Le virus circule plus le jour et permettre ainsi aux forces de sécurité d’être plus présentes la journée dans les milieux recevant le public au lieu de les épuiser toute la nuit, réduire au maximum les patrouilles nocturnes.
A côté de ces mesures le renforcement des postes de santé frontaliers en matériel de détection est fondamental. Inadmissible d’avoir des postes sans thermoflash ou équipements de protection. Tous les départements devront si possible avoir des brigades de soins pour prévenir le pire. La poursuite de la sensibilisation est aussi fondamentale.
Abdou Diao