samedi, avril 20, 2024

Sahel: mort d’un légionnaire étranger blessé le 23 avril au Mali, annonce l’Elysée

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(Belga) Un légionnaire étranger blessé le 23 avril au Mali lors d’une « opération contre les groupes armés terroristes » est décédé des suites de ses blessures vendredi à l’hôpital militaire de Clamart, a annoncé samedi la présidence de la République française.

Le brigadier Dmytro Martynyouk avait été blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé, a précisé le président Emmanuel Macron dans un communiqué, en saluant « le courage des militaires français engagés au Sahel ». Dans un communiqué distinct, l’état-major des armées a précisé que le 23 avril, « un camion-citerne de la force Barkhane », que la France a engagée au Sahel, avait été atteint par un engin explosif improvisé, blessant « le conducteur et le chef de bord du véhicule ». Les deux militaires avaient été évacués vers la France le 24 avril pour y être soignés. Le brigadier Dmytro Martynyouk, du premier régiment de cavalerie, est décédé le 1er mai à l’hôpital militaire de Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), tandis que « l’état de son camarade est stable, et son pronostic vital n’est pas engagé », selon l’état-major. Ce décès porte à 42 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, avec l’opération Serval, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major. Ces dernières semaines, l’armée française a multiplié les offensives dans cette région du Sahel (entre le Mali et le Niger), y revendiquant la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes au total depuis le début de l’année. Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d’inverser le rapport de forces dans le Sahel, où les groupes djihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois. Les violences djihadistes – souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires -, ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, cinq fois plus qu’en 2016, selon l’ONU, malgré la présence de forces africaines, onusiennes et internationales. (Belga)

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