Y a-t-il une différence entre la femme africaine d’hier et celle d’aujourd’hui ? En tout cas tout porte à le croire. Car, la femme africaine d’hier était naturelle. Elle remplissait son contrat de mariage avec dévotion, du fait qu’elle se donnait corps et âme à son foyer et à son mari.
Tandis que la femme africaine d’aujourd’hui, changer de mari, est pour elle synonyme de promotion sociale. Pour elle, l’heure n’est plus à la traque de l’infidélité du mari, mais plutôt à la recherche effrénée de l’argent, du pouvoir et du plaisir sexuel. A cela s’ajoute sa beauté génétique modifiée de la tête au pied.
Regardez les, elles se tartinent leurs visages avec des maquillages qui les transforment en margouillat. Elles trouent leurs oreilles par-ci, la langue et le nez par-là. Elles passent leurs temps à se dépigmenter la peau à l’image d’un caméléon faisant des mues périodiques. Les rues et les manifestations sont devenues pour elles des plateaux de défilés de mode et de beauté, des passerelles d’exhibition et des trottoirs de recrutement par les coureurs de jupons.
Ecoutez cette chronique société d’Emmanuel Bouba YANGA intitulée « La différence entre la femme africaine d’hier et celle d’aujourd’hui ».