jeudi, avril 25, 2024

Les règles assouplies pour les travailleurs agricoles occasionnels

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(Belga) La ministre fédérale de l’Emploi Nathalie Muylle et sa collègue des Affaires sociales Maggie De Block ont assoupli les règles concernant les travailleurs occasionnels dans les secteurs agricole, horticole et fruiticole alors que débute la saison des récoltes. L’objectif est de faire face au besoin de main d’oeuvre, surtout étrangère.

Pour le moment, entre 7.000 et 8.000 travailleurs saisonniers provenant de différents États membres de l’Union Européenne sont employés en Belgique. À partir de la troisième semaine du mois d’avril, le secteur a besoin de quelque 15.000 ouvriers saisonniers. Leur nombre s’élève ensuite à 25.000 dans le courant du mois de mai, dont 80% d’entre eux proviennent de l’étranger. À cause de la fermeture de frontières visant à enrayer la propagation du coronavirus (Covid-19), plus aucun travailleur saisonnier étranger ne peut entrer en Belgique. Afin de combler le manque de main-d’oeuvre, les ministres Muylle et De Block ont décidé de permettre aux travailleurs qui sont déjà présents en Belgique de pouvoir y travailler plus longtemps. Trois mesures ont été édictées dans un arrêté royal. Tout d’abord, le quota de jours pour un travailleur saisonnier dans les secteurs agricole et horticole est temporairement doublé et passe de 65 à 130 jours. Ensuite, dans le secteur fruiticole, le nombre de jours maximum de travail autorisé passe de 100 à 200 jours. Cette mesure peut être appliquée à un maximum d’un tiers des travailleurs saisonniers au sein d’une entreprise. Enfin, la règle des 180 jours s’applique désormais au niveau de l’entreprise et non plus au niveau du secteur. Jusqu’à présent, la règle était que les personnes qui souhaitaient prester comme travailleurs occasionnels ne pouvaient pas avoir été employés sous un autre statut dans le secteur agricole ou horticole au cours des 180 derniers jours. (Belga)

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