Ouf de soulagement pour Mohamed Limam Chafi. Dans le viseur de Nouakchott, sous Mohamed Ould Abdel Aziz, qui l’accusait d’être de connivence avec les groupes terroristes, M. Chafi pourrait bientôt retourner en Mauritanie.
Selon Jeuneafrique.com, les nouvelles autorités mauritaniennes ont annulé le mandat d’arrêt international qui visait l’ex conseiller spécial de Blaise Compaoré. Deux autres opposants au régime de Ould Abdel Aziz sont concernés par cette mesure. Il s’agit de Mohamed Ould Bouamatou et de Mohamed Ould Debagh.
En desserrant l’étau sur Mohamed Limam Chafi, Nouakchott semble s’inscrire dans une logique de rompre d’avec les méthodes de Mohamed Ould Abdel Aziz et offre une seconde chance à cet homme connu pour ses liens avec les groupes terroristes.
À plusieurs reprises, il a fait office de négociateur auprès des jihadistes pour libérer des otages occidentaux. Ce, pour le compte de l’ancien président du Burkina Faso.
Actuellement, Moustapha Limam Chafi vit à Doha où il a introduit des chefs d’État africains à l’image du Ghanéen Nana Akufo Addo, du Rwandais Paul Kagamé et de l’Ivoirien Alassane Ouattara.
DakarActu