mercredi, avril 24, 2024

Vers la pratique du MMA au Sénégal

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Le MMA sera bientôt pratiqué dans notre pays. C’est du moins le souhait du lutteur Reug-Reug et le technicien Omar Diagne dit Omez. Ils ont ont fait part de leur volonté de voir le MMA (Mixed martial arts) prendre véritablement racine au Sénégal dont le potentiel dans cette discipline « est énorme », affirment-ils.

« C’est une forme de sport de combat qui requiert beaucoup de travail, mais je suis convaincu qu’il ouvre de belles perspectives aux lutteurs sénégalais qui peuvent s’y tailler une bonne place », a expliqué le jeune champion de lutte, protagoniste d’un premier combat MMA qui s’est déroulé samedi à Dakar.

Le MMA est un sport de combat associant pugilat et lutte au corps à corps, les combattants étant autorisés à utiliser de nombreuses techniques selon les différentes structures qui organisent des manifestations interdites dans plusieurs pays comme la France.

Reug Reug, victorieux samedi de Sofiane Boukichou, dit se sentir à l’aise dans cette discipline où il veut réellement progresser.

« Je n’ai pas lésiné sur les moyens pour atteindre mon objectif », a-t-il dit, affirmant avoir travaillé durant « presqu’une année » pour maîtriser cette discipline.

« Je suis allé me préparer aux Etats-Unis d’Amérique et j’ai continué ma préparation ici à Dakar pour mon premier combat », a-t-il insisté, avant d’appeler les lutteurs sénégalais à s’y intéresser davantage.

S’il a refusé de dire le cachet qu’il perçu pour son combat contre Boukichou, le lutteur originaire de Thiaroye a fait de sa volonté d’allier MMA et lutte avec frappe, version sénégalaise.

Les organisateurs du combat de samedi ont à ce sujet promis une série de trois autres combats pour le lutteur sénégalais, dont le prochain « au plus tard dans six mois ».

Le technicien Omar Diagne Omez est d’avis que les lutteurs sénégalais doivent de plus en plus se tourner vers le MMA.

« Les lutteurs sénégalais ont la possibilité de découvrir une autre discipline et de s’ouvrir de nouveaux horizons parce que tout le monde n’a pas la possibilité d’obtenir un combat de lutte avec frappe », a-t-il dit lundi sur le plateau de la 2stv, une chaîne privée sénégalaise.

« En plus de pouvoir gagner de l’argent, le MMA aidera les lutteurs dans la maîtrise de certaines techniques de boxe », a indiqué Diagne, soulignant que pour réussir en MMA, les lutteurs doivent améliorer leur technique de frappe.

Ils sont de même « obligés de travailler l’adresse et la précision sans compter qu’ils doivent être prêts sur le plan physique », a ajouté le technicien.

Avant la sortie de Reug-Reug samedi, deux autres champions de lutte avec frappe, à savoir Bombardier de Mbour et Siteu de l’écurie Lansar s’étaient essayés avec succès à cette discipline.

Du côté du Comité national de gestion de la lutte, le vice-président,

Thierno Kâ s’est montré peu disert sur l’organisation des premiers combats de MMA au Sénégal, samedi dernier.

« Je n’ai aucun commentaire à faire sur le MMA parce que je n’y connais absolument rien. Nous régissons la lutte, donc nous ne parlerons que de ce qui a trait à notre discipline », a dit le responsable du CNG, interrogé par le quotidien Sunu Lamb de ce mardi.

« Les lutteurs qui s’adonnent au MMA, sont libres de faire ce qui leur chante, le CNG ne peut pas leur interdire de parler », a dit le vice-président du CNG.

APS

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