« Jeune étudiant en France, je ne laissais jamais passer une blonde sans tenter ma chance » confia avec beaucoup d’humour Senghor à l’avocat Boucounta Diallo,ami intime de Philippe-Maguilen. Cette confidence en dit beaucoup sur ce que représentait Colette Hubert pour Senghor.
Marié à 40 ans avec une femme noire antillaise, senghor n’a jamais caché son vœu ardent d’épouser une Blanche, d’après ses amis proches. Le 18 octobre 1956,il se marie avec sa Normande,Colette ,après son divorce d’avec Ginette Éboué. Le 17 octobre 1957 naquit Philippe qui va mourir dans un accident en juin 1981.
Philippe était un éclaireur parti dans le Temple de Dieu qui a oublié de rentrer que Senghor est parti recherché . Lui aussi est resté. C’était le tour de la mère Colette née le 20 novembre 1925 en Normandie d’aller les regagner.
Colette était une épouse aimante,attentionnée et protectrice de son mari. Elle veillait avec un excès de rigueur sur la tranquillité de Senghor président du Sénégal. La première Première dame du Sénégal indépendant filtrait les visites. Certains hommes d’affaires et les mal intentionnés étaient envoyés à la corbeille.
À la mort de Senghor, elle veillait, malgré sa vieillesse avancée, à Francis, l’unique enfant vivant de Senghor. C’est dire que Coumba,comme aimait l’appeler Senghor, était une femme modèle. Son décès sonne le glas de la reconstitution céleste de la famille Senghor.
Repose en paix !