Le report des locales ne fait pas que des heureux. Des organisations de la société civile ont publié un communiqué commun pour poser des conditionnalités.
Tenant compte des dispositions préparatoires aux élections telles que la révision des listes électorales, la production et la distribution des cartes d’électeurs, la collecte des parrainages, les déclarations de candidatures et la campagne électorale. Constatant le calendrier des fêtes nationales et religieuses ainsi que les périodes du carême et du ramadan ; conscientes de la nécessité de parachever les réformes du système électoral par la définition d’un nouveau cadre juridique, institutionnel et organisationnel adapté et consensuel, la Raddho, l’Ondh des juristes comme Dr Ngouda Mboup ont exigé la tenue des élections départementales et municipales au plus tard le dimanche 28 juin 2020. Aussi, ils ont exigé l’évaluation de l’élection présidentielle du 24 février 2019 et l’élaboration des Termes de références de l’audit du fichier électoral par la commission du dialogue politique au plus tard fin novembre 2019.
En sus de cela, ces organisations de la Société civile veulent l’audit complémentaire du fichier électoral dans le courant décembre 2019-janvier 2020 ; la révision exceptionnelle, la publication des listes électorales et le contentieux entre la mi-janvier et la mi-février 2020. Mais aussi et surtout la sécurisation et l’encadrement de la durée du mandat des élus territoriaux par la Constitution.
Revenant à la charge, ces organisations de la Société civile estiment que «la pratique du report des élections locales, de plus en plus courante depuis le début des années quatre-vingt, semble devenir ordinaire et presque systématique, dans le cadre d’un calendrier républicain fixe et à priori non modulable». En conséquence de quoi, elles estiment, qu’ «il est indispensable d’exiger l’encadrement juridique du report des élections et le respect des principes démocratiques».
Magib GAYE / Walf