Hommage à Diengui Bambado (Poème)

Pardon, mon texte commence par ce simple mot mais qui a de lourdes significations.
Au-delà de toutes les frontières du pays, la nouvelle est apprise, les coeurs sont endeuillés.
Diengui, Mamadou Aliou de ton vrai prénom, le maître spirituel du hoddou est parti.
En ce trente octobre, le Fouladou est orphelin et pleure.
Orphelin d’une bibliothèque qui vide son contenu.
La perte immense, menace la culture. J’ai bien peur.
Je n’éprouve pas de la compassion, mais de la peur.
Une profonde douleur car la perte est innombrable.
Après le vaillant Sana et de Prudence mayo,
La faucheuse a encore frappé toutes les contrées du Fouladou.
Une icône monstrueuse s’abat et le Fouladou en est la victime.
Diengui tu aurais pu vivre encore nous raconter l’histoire
Car ta connaissance du fouladou est réelle et nette.
Tes belles et importantes soirées à la radio de Kolda me rappelle cette belle histoire de Nionko Mary. Ah quel amer souvenir mon griot !!
Pardon pour mon blasphème mon Dieu mais sache que le Fouladou archivera son icône pour l’éternité.
Le conteur des temps et gardien des cultures s’en est allé.

Par Boubacar Souleymane BALDE

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