Le Directeur exécutif d’Adc-Ninnaba, Oumar Mané,a effectué du 20 au 22 septembre derniers, une tournée de suivi de la campagne agricole 2019/2020 dans la région de Kolda.
Le Directeur exécutif d’Adc-Ninnaba, une organisation paysanne qui intervient dansles régions de Kolda et de Sédhiou a achevé dimanche, une tournée de 3 jours, dans les départements de Kolda et de Médina Yoro Foulah. Oumar Manés’est rendu dans la vallée de Diébang–Taminguel Féré, dans la commune de Dioulacolon pour voir les parcelles de multiplication des semences certifiées de riz pluvial et des sites de production de maïs Obatampa. Il a ensuite, visité les vallées rizicoles de Salikégné et de Diambour Kombo, dans les communes de Salikégné et de Coumbacara et les parcelles de maïs Swan de Mballocounda, dans la commune de Guiro Yoro Bocar et de Dialacoumbi. Pour le2eme jour qui était consacré au département de Médina Yoro Foulah, le Directeur-exécutif d’Adc-Ninnaba a visité un périmètre rizicole dans la vallée de Sanankoro exploité par le groupement des femmes ballantes de Saré Samba, des champs de maïs Obatampaà Sanankoro-village et des parcelles de maïs Swanà Saré Touré, dans la commune de Bignarabé puis à Warbé et Kathié Manding dans la commune de Koulinto. Le village de Koulkoulto, dans la commune de Saré Bidji où la délégation a visité une parcelle de semence appelée « champ-école » d’une superficie de 2 hectares de maïs Obatampa et d’un démi hectare de pastèques.
« L’objectif de ce tournée, est de visiter les parcelles de multiplication des semences de riz et de mais Obatanpa mais, également, celles de riz marchand et de mais pour les grandes cultures destinées à la consommation des ménages cibles. Nous encadrons les producteurs pour la culture du maïs Obatampa considérée comme une variété à haute valeur nutritive chez les populations en partenariat avec le projet Usaid/Kawolor », déclare Oumar Mané.
Les producteurs ont profité de cette visite pour exprimer leurs préoccupations devant le retard enregistré dans le démarrage de l’hivernage, la longue pause pluviométrique notée dans certaines zones, le sous-équipement en matériel agricole, la cherté de l’engrais Npk et de l’Urée et le manque de magasins de stockage pour la conservation des récoltes.
Mamadou Aliou DIALLO