Si on en croit Diabira, «150 projets d’entrepreneurs vont être accompagnés durant les quatre années que durera ce projet. L’enjeu consiste à se donner les éléments pour accompagner ces projets mais aussi d’être en lien avec les partenaires dans les pays d’accueil», explique-t-il, avant d’ajouter que «toutes les activités qui détiennent une rentabilité économique et financière seront accueillies».
Selon directeur général de l’Adepme, un certain nombre de services à savoir l’accueil, l’écoute, l’aide à la formulation de projets ainsi que la mobilisation d’un certain nombre de consultants pour permettre la structuration du business plan des entrepreneurs entre autres services seront mis à la disposition des entrepreneurs.
Olivier Kaba, responsable équipe projet migration à l’Agence française de développement, a axé son discours sur les faiblesses auxquelles font face les entrepreneurs de la diaspora. «Les bons porteurs de projet ne s’adressent pas au dispositif, ils fonctionnent en autonomie. Aujourd’hui, l’accompagnement du secteur privé au Sénégal est utile dans le financement ainsi que la compétence technique. Car, il y a ce besoin de mieux connecter l’entrepreneur avec tous ces appuis dont il aura besoin. On doit améliorer le dialogue entre la diaspora entrepreneur et les structures capables de leur fournir un service», explique-t-il.
Pour Silvia Dissanto, responsable de projet à l’Union Européenne, ce dispositif permet d’une part d’éviter que «de jeunes sénégalais puissent prendre la voie de l’immigration irrégulière et risquer leur vie. D’autre part, il s’agit de donner aux migrants des opportunités d’investissement au Sénégal. Car, dit-elle, ces jeunes ont des idées brillantes qui nécessitent un accompagnement pour affiner leurs idées. Ce qui est du rôle des partenaires».