samedi, avril 27, 2024

«L’État est endetté jusqu’au cou, il faut corriger ou c’est la catastrophe nationale », tonne Meïssa Babou

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Le gouvernement de Macky Sall n’a plus de choix. Il est tenu de revoir sa copie s’il veut éviter une catastrophe nationale. C’est du moins l’avis de l’économiste Meïssa Babou qui trouve que les mesures de rationalisation des dépenses publiques annoncées arrivent à point nommé.

Comme le chef de l’Etat l’a précédemment indiqué, Meïssa Babou estime «  qu’il y a beaucoup de gabegies au niveau du fonctionnement de l’Etat. Ce qui alourdit les charges de fonctionnement et par conséquent mine notre trésorerie qui est déjà très mal-en-point ».

Seulement, ajoute l’économiste dans les colonnes de Sud Quotidien,  « cette mesure fait partie d’un package de mesures qui visent à baisser les coûts de fonctionnement de l’Etat du Sénégal. C’est pourquoi au-delà du téléphone, de l’eau, il y avait la location pour Diamniadio et aussi d’autres réductions d’agences et de consulats ».

Et à en croire Meissa Babou, « toutes ces choses confirment ce qu’on a toujours dit que l’Etat a des difficultés de trésorerie et que forcément, il faut faire quelques choses pour s’en sortir. »

«D’un côté, il s’agit de baisser les charges mais d’un autre côté, il s’agit d’augmenter les taxes et les prix. Donc, nous sommes dans une dimension rectificative pour améliorer notre trésorerie nationale. Au Sénégal on a l’habitude de prendre des mesures et des lois sans qu’il y ait des contrôles. Je laisse cette appréciation au président de la République qui est le garant de ses propres politiques. Si c’est fait, c’est bien ! Si ce n’est pas fait, nous sommes déjà dans un trou et on va s’enfoncer. Je pense qu’on a plus de choix aussi. Il faut corriger ou disparaître. L’Etat est endetté jusqu’au cou. Si on ne s’améliore pas dans la dépense et dans les recettes cette trésorerie ne sera pas relevée. Donc, les problèmes vont se succéder. Les dettes vont s’amplifier et ce sera une catastrophe nationale. Je crois qu’il est temps de corriger et il faut faire trop vite », analyse l’économiste.

WalfNet

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