vendredi, mars 29, 2024

Le SUDES de l’UCAD engage le combat pour la « réouverture immédiate de l’IPM »

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Va-t-on assister à la la « réouverture immédiate de l’IPM » ? Le Sudes/Esp est en tout cas préoccupé par la crise qui prévaut, depuis bientôt trois mois, à l’Institut de prévoyance médico-social (Ipms) et sur les graves menaces que cette dernière fait peser sur la santé des personnels de l’Ucad. Ainsi, les enseignants de ce syndicat affirment que si les autorités universitaires ne sortent pas de leur mutisme, ils vont bloquer les activités pédagogiques.

Les enseignants affiliés au Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) Section /Enseignement supérieur et recherche ne sont pas contents de la situation qui prévaut depuis quelques mois à l’Institut de prévoyance médico-social (Ipms). En conférence de presse, hier, le secrétaire général de cette organisation syndicale, Oumar Dia affirme qu’ils ne comprennent pas «cet outil qui a donné tant de satisfaction à l’écrasante majorité des travailleurs de l’Ucad soit presque totalement à l’arrêt depuis 03 mois et que les engagements pris par le Recteur de l’Ucad lundi 03 juin 2019 devant une délégation du Sudes/esr pour un redémarrage imminent ne soient toujours pas matérialisés ?». Le syndicaliste souligne que l’immobilisme des autorités universitaires est inquiétant et frise même le mépris. C’est pourquoi, les enseignants du Sudes font dans la menace. «Face à cette situation intolérable, le Sudes/esr prend à témoin le gouvernement et l’opinion publique. Il exige la réouverture immédiate de l’Ipm, son autonomie de gestion et le cantonnement de l’administration universitaire à son seul rôle de facilitatrice des projets de l’Université. Notre syndicat demande aussi la fin des intimidations vis-à-vis des personnels de l’Ipms et de son Directeur. En cas de non satisfaction de ces exigences minimales, le Sudes/Esr se réserve le droit de bloquer les activités pédagogiques et scientifiques de l’Ucad», affirme Oumar Dia. Qui indique que son syndicat a tout fait pour qu’il n’arrive pas à ce point.

Il souligne que sa conférence de presse initialement prévue le mardi 09 juillet 2019, avait dû être reportée au dernier moment en raison de la présence à l’Ucad des évaluateurs externes chargés d’autoriser ou non l’habilitation institutionnelle de cet institut. D’après toujours Omar Dia, c’est pour ne pas influencer négativement l’avis que ces évaluateurs devaient rendre sur l’Ucad que son syndicat le Sudes/Esr avait tout simplement décidé de surseoir à sa  conférence de presse du 09 juillet.

Pourtant, le Syndicaliste affirme que le démarrage, en 2015, de la Polyclinique, de l’Ipms et son développement rapide pendant les années qui ont suivi  avaient suscité d’immenses espoirs au sein de la communauté universitaire. Et de leurs familles qui avaient été exposées, pendant des décennies, à une grave insécurité. Parce que ne bénéficiant pas d’une prise en charge médicale adéquate de la part de l’Université Cheikh Anta Diop.  Le Secrétaire général du Sudes/ Esr d’ajouter : «Vulnérables, chassés des hôpitaux publics et privés du pays à cause de dettes que leur institution ne finissait jamais de solder, les personnels de l’Ucad et leurs familles n’ont pu bénéficier d’une couverture maladie convenable qu’avec la polyclinique de l’Ipms». «Le fonctionnement normal et efficace de cet important outil de prise en charge médicale des personnels de l’Ucad a été unanimement salué par tous les membres de la communauté universitaire. Compte tenu du rôle essentiel qu’il joue depuis dans la prise en charge médicale des personnels et des économies qu’il fait faire à l’Ucad dans ses dépenses de santé, le Sudes/esr s’attendait à ce que tous, dans la communauté, travaillent à préserver et à développer cet outil. Malheureusement, tous les acteurs ne semblent pas, au sein de la communauté, avoir intérêt à un fonctionnement normal et régulier de la polyclinique de l’Ipms», se désolent les enseignants du Sudes. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le Secrétaire général du Sudes, Oumar Dia, souligne que «derrière ce blocage criminel de la polyclinique de l’Ipms depuis début mai se cache une mafia, interne à l’Ucad et dont l’intérêt objectif est la disparition pure et simple de cet important outil qui a pourtant sorti les travailleurs de l’institution de l’insécurité sanitaire à laquelle ils étaient naguère condamnés».

WalfNet

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