Moussa Saib, ancien milieu de terrain Algérien a rappelé que les affaires ayant secoué récemment la sélection algérienne avec l’exclusion du milieu de terrain Aris Belkebla et le départ de son préparateur physique (Alexandre Dellal) ressemblent à ce que les Fennecs ont vécu à la CAN 1992 à Ziguinchor (sud).
« L’idéal est de préparer la coupe d’Afrique dans la sérénité. Il y a eu ce qu’on appelle l’affaire Belkebla, puis celle du préparateur physique qui aurait claqué la porte sans raison. On ne peut pas quitter une équipe nationale juste comme ça. Belmadi a déclaré qu’il est parti alors qu’il ne s’est rien passé, mais ce n’est pas vrai », a commenté l’ancien milieu de terrain champion d’Afrique en 1990 avec l’Algérie, interrogé par des médias locaux.
« En tous cas, j’espère que tous ces événements ne vont pas toucher le moral du groupe, ça me rappelle la CAN 1992 où le pays était instable et il s’est passé des choses bizarres au Sénégal. Tout le monde connaît la suite », a dit l’ancien milieu de terrain sans s’appesantir sur les faits en question.
Championne d’Afrique en titre, l’Algérie qui vivait une situation de guerre civile à l’époque (décembre 1991 à février 1992), a été éliminée au premier tour de la CAN 1992 à Ziguinchor où son groupe était basé.
Les villes de Dakar et de Ziguinchor avaient abrité les quatre poules de la CAN 1992 qui s’était jouée avec 12 sélections nationales (quatre poules de trois équipes).
Moussa Saïb espère que « ce ne sera pas le cas cette fois- ci », estimant avoir l’impression que Djamel Belmadi tient bien son groupe.
« À mon avis, Belmadi a la mainmise sur le groupe. Y a une complicité entre lui et les joueurs qui adhèrent entièrement à sa politique, ce qui est un point positif », a-t-il analysé.
Si l’on en croit Moussa Saïb, « les joueurs algériens font abstraction de ce qui se passe autour de l’EN et sont derrière leur entraîneur, ce qui est bénéfique pour la sélection ».
APS