La presse Sénégalaise est en deuil. En effet, le journaliste et expert en communication politique, Serigne Saliou Samb, est décédé, dimanche 16 juin 2019. La nouvelle de sa disparition à fait l’effet d’une trainée de poudre. A l’unanimité, le monde de la presse et la classe politique lui ont rendu un hommage unanime sur ses qualités humaines comme sa bonté, sa piété et son humilité.
La presse est en deuil.Un de ses plus illustres représentants le Dr Serigne Saliou Samb a été rappelé à Dieu, hier des suites d’une longue maladie. Il était alité depuis deux mois, environ. Même ses camarades de promotion au Cesti comme, Ousmane Sène,BallePreira etAbdoul Aziz Diédhiou lui ont rendu visite récemment. Serigne Saliou Samb est parti hier sur la pointe des pieds. Il était un homme affable. Serigne Saliou Samb a gravi tous les échelons dans la presse. Il a fait la rédaction du journal «l’Evènement du Soir» dans les années 2002 avec comme Directeur de la Publication Souleymane Jules Diop, en passant par le quotidien «Taxi» avant de rejoindre le quotidien du Groupe futurs médias, Observateur dirigé alors par Aliou Ndiaye.Il fut directeur de publication du journal «Le Pays» et puis Directeur de la rédaction de l’Observateur. Serigne Saliou Samb était aussi Directeur de publication de Rewmi quotidien. Issu de la 30e promotion du Cesti, le nom de notre confrère figure sur le tableau des écrivains du Sénégal. Docteur en sciences politiques, il est l’auteur de deux livres. Le premier :
« Pape Samba Mboup, ange ou démon ». Le dernier porte sur les relations diplomatiques entre le Sénégal et le Maroc. Il parlait de «la diplomatique du Salatoul Fatiya… ». Serigne Saliou Samb donnait des cours dans les écoles de communication et de journalisme. Les témoignages se suivent et se rassemblent sur Serigne Saliou
Samb. D’après le Professeur Moustapha Samb, enseignant au Cesti le journaliste et analyste politique Serigne Saliou Samb, était « un homme pieux et très cultivé ». «Serigne Saliou Samb était un homme très pieux, quelqu’un de très cultivé, un homme plein de dignité. Il a vécu sa maladie dans la dignité. Il était généreux, courageux, très ambitieux », a témoigné, M. Samb, qui fut son enseignant en deuxième année au CESTI, avant de l’encadrer en année de maîtrise dans le même établissement.
« Il priait beaucoup,il se retirait souvent pour faire la prière, lire le Coran, les Khassaides (les écrits de Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme). Il aimait beaucoup Serigne Touba », a ajouté Moustapha Samb, soulignant qu’entre lui et Serigne Saliou Samb, il y avait «une relation entre un professeur et son étudiant qui s’est transformée en amitié ». «On étaittrès proche », a dit Moustapha Samb qui enseigne la Sociologie de la Communication au CESTI. En écho, Karim Diakhaté, lui aussi journaliste écrit sur sa page Facebook: « Pour avoir plusieurs fois échangé avec lui et partagé à plusieurs reprises un plateau de télévision, je garde de lui l’image d’un intellectuel achevé, d’une exquise urbanité et doté d’une grande capacité d’écoute et d’analyse ».
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