vendredi, mars 29, 2024

Les suites du bateau Max Jacob De Dermond

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Est-ce un statuquo dans l’affaire du bateau Max Jacob de Dermond ? Depuis la publication par Dakaractu de l’article intitulé « Dermond faillit à ses obligations… », révélant la cessation par la SAR de ses opérations de raffinage suite à l’incapacité affirmée de Dermond Oil and Gas de satisfaire ses engagements, en tant qu’adjudicataire du dernier appel d’offres de brut portant sur 850 000 bbls de brut en open crédit, les choses ont commencé à bouger sans que, véritablement, ne soit notée une quelconque évolution significative.

En effet, des sources dignes de foi confient que la Société Africaine de Raffinage a enclenché une véritable course vers les banques pour sauver ce qui peut encore l’être, confirmant au passage le blocage annoncé avec comme corolaire le risque d’une pénurie de carburant.

Ainsi, dans cette atmosphère délétère, la SAR s’évertue à faire croire que Dermond a déchargé du brut à partir de ce navire arrimé depuis le 5 mai dernier. Ce qui est absolument contraire à la réalité du terrain qui est celle-ci : sur place, il y a bien mouvement du navire. Mais, jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, il n’y a aucune velléité de déchargement.  Et c’est à cette éventualité pour le moins énigmatique que tout le monde reste suspendu. Autrement dit, si jamais le cocotier est secoué, le déchargement en question pourrait démarrer et s’opérer partiellement ou même totalement. Dans ce cas de figure, par souci de réduire les frais inhérents au stationnement à quai (surestaries), il pourrait être procédé à un déchargement sous scellé le temps de décanter la situation. Ce qui ne semble guère être le cas pour le moment.

Dans cette affaire, une chose est constante : l’approvisionnement de près de la moitié du pays en besoin pétrolier est à l’arrêt, suspendu à une société basée à Abu Dhabi et réputée très peu expérimentée dans l’importation de pétrole brut. La société Africaine de Raffinage, pour mémoire,  avait confié ce marché d’un coût de 70 millions de dollars par cargaison (03 au total) achetées en open crédit. Ce qui veut dire en termes moins techniques que la SAR n’a pas l’obligation d’ouvrir de lettre de crédit avant la réception du pétrole brut.

DakarActu

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