Amnesty International met à contribution les élus locaux pour réduire le taux de mutilations génitales féminines et de mariages forcés et de précoces dans la région de Kolda.
Une quarantaine de conseillers municipaux de Coumbacara et de Némataba viennent démarrer, ce mardi 23 avril, une session de formation sur l’approche droits humains choisie par Amnesty International pour combattre les pratiques néfastes.
Les bénéficiaires de session vont être outillés sur « les droits humains, l’impact des mutilations génitales féminines, des mariages forcés et précoces sur la santé de la fille et de la femme », a indiqué Madame Amina Dièye Ka, responsable du Programme Education aux droits humains d’Amnesty International.
A l’en croire, une formation similaire va être organisée au profit des élus des communes de Saré Bidji, Médina Yoro Foula et Pata qui sont aussi bénéficiaires de ce programme.
Venue présider la cérémonie d’ouverture l’ajointe au Préfet de Kolda « apprécie positivement » le travail des ONG qui viennent épauler l’Etat dans ce combat contre ces pratiques néfastes. L’autorité d’appeler à la redynamisation des cadres de protection de l’enfant à tous les niveaux afin de faire reculer ces pratiques qui nuisent à la santé.
ismaila.mansaly@koldanews.com