jeudi, avril 25, 2024

GESTION DU BUDGET 2019: Mangara libère les cordons de la bourse

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Les efforts déployés pour soutenir la croissance et respecter certains agrégats macroéconomiques ont réduit nos marges de manœuvre budgétaires en 2018. C’est ce que le ministre Birima Mangara a déclaré hier lors de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2019. Une rencontre qui s’est tenue à l’hôtel Pullman.

«Lors de l’exercice budgétaire au titre de l’année 2018, il a été noté une forte pression sur les dépenses publiques », a déclaré hier le ministre du Budget Birima Mangara. Et cela s’explique, selon le ministre, par la mise en oeuvre immédiate des engagements pris par le président de la République en faveur des secteurs tels que l’éducation, la santé et l’enseignement supérieur. «Surtout avec l’impact financier lié à la valorisation des bourses des étudiants et la baisse de leurs tickets de restauration », argue M.Mangara qui souligne que ces efforts déployés pour soutenir la croissance et respecter certains agrégats macroéconomiques ont réduit leurs marges de manœuvres budgétaires. A l’en croire, cette situation a entrainé une gestion prudente des dépenses en fin de gestion 2018. Revenant sur l’exercice budgétaire 2019, il a estimé qu’il coïncide avec la première année de mise en œuvre de la deuxième phase du PSE à travers le plan d’actions prioritaires (PAP 2019 2023). Devant les représentants des directions de l’économie et des finances, il a indiqué que le budget devra permettre de renforcer les programmes sociaux, de mettre en place des infrastructures structurantes sur toute l’étendue du territoire et de sauvegarder l’Etat de droit. C’est pourquoi, de l’avis du ministre, il y a une circulaire de mise en place des crédits pour faire un rappel de certains principes et règles qui gouvernent l’exécution de la dépense publique. «Cette approche s’avère nécessaire en ce sens qu’elle permet, dans une démarche participative, d’identifier les obstacles qui pourraient entamer le bon déroulement de l’exécution budgétaire», pense l’Inspecteur général d’Etat devenu ministre du Budget.

UN TAUX D’EXÉCUTION De 10% EN 2019

Par ailleurs, le ministre a déclaré que le démarrage de l’exécution du budget est effectif depuis le 2 janvier. Et M.Mangara, qui se veut rassurant, révèle que le rythme d’engagement des dépenses au 15 janvier est très satisfaisant. « Il se situe à un taux de 9,31%, comparativement à 2018 où il était à la même date de 2, 71% », se félicite le ministre qui avoue toutefois que l’exécution budgétaire est toujours sujette à des lourdeurs, des lenteurs, et des complexités qui ne facilitent pas le plein exercice de la performance recherchée à travers les programmes budgétaires.

( Mamadou Mbakhé NDIAYE ) / L’AS

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