jeudi, mars 28, 2024

Selon certaines indiscrétions, Karim Wade est attendu à Dakar mercredi

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Est-ce une fausse nouvelle ou une information avérée ? En tout cas, le président de la coalition « Karim Président 2019 » est attendu à Dakar ce mercredi 26 décembre 2018. Des sources formelles signalent qu’il a quitté la capitale française pour un point de chute tenu pour le moment secret.

En fait, on en sait un peu plus sur les négociations tenues avec Macky Sall en France, en marge du Groupe consultatif.

Le Président Sall a expliqué à Karim qu’il accepte qu’il soit de retour au Sénégal, à la condition qu’il renonce à sa candidature et qu’il se taise.

Des conditions que rejette le fils de l’ancien Président, répondant qu’il préfère plutôt mourir que de renoncer à sa candidature ou de se taire.

Et c’est pour montrer à Macky qu’il ne va pas se taire, qu’il a fait ce vendredi la sortie que l’on sait, sur un ton de défi.

Ce qu’il faut alors retenir, c’est que Karim reste alors déterminé à venir au Sénégal, même s’il lui faut retourner en prison.

La sortie de Seydou Gueye, relayée par Rfi, en dit d’ailleurs long sur la rupture entre les deux camps. Pour le porte-parole du Gouvernement, il faut avoir un casier judiciaire vierge pour prétendre être candidat au Sénégal. Et d’un candidat fantôme, il est en passe de devenir un candidat impossible.

C’est dire que pour asseoir sa candidature, le fils de Wade doit surmonter deux obstacles qui ne dépendent pas de lui.

Le premier obstacle est qu’il peut être astreint à un régime de contrainte par corps et être jeté en prison si les autorités étatiques en ont la volonté, comme elles le disent et le répètent.

Le second obstacle, c’est le Conseil constitutionnel. Même s’il retourne au Sénégal, libre, il faudra qu’il se soumette à la décision du Conseil constitutionnel qui peut invalider sa candidature du fait qu’il a été condamné à une peine de 6 ans de prison.

Même là aussi, il faudra nuancer. Karim peut être arrêté ou laissé libre, mais sa candidature peut aussi être validée.

Cette hypothèse est défendue par certains juristes comme Me Assane Dioma Ndiaye pour qui l’article L31 invoqué ne cite pas textuellement l’enrichissement illicite comme délit pouvant occasionner un tel rejet. Dans le même ordre d’idées, il fait savoir que le statut de non-inscrit sur les listes électorales peut ne pas être un blocage car le code électoral parle d’électeur et non d’inscrit.

Comme quoi, tout est encore possible pour Karim.

Rewmi

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