Le Programme National des Bourses de Sécurité Familiale est en train de faire de grands pas vers l’autonomisation des femmes bénéficiaires de Kolda grâce à l’encadrement de l’ONG La Lumière. Ce partenaire de mise en œuvre a aidé à la création de GIE dans le quartier Bantanguel de la commune de Kolda. Au total, 114 femmes bénéficiaires de ce programme de protection sociale initié par l’Etat sont regroupées dans deux GIE qui mènent le combat contre l’extrême pauvreté, l’ignorance et les maladies infantile entre autres de façon solidaire dans ce quartier de la capitale du Fouladou.
Aujourd’hui, « ces femmes parviennent à faire de l’autofinancement pour développer des activités génératrices de revenus à partir des mises hebdomadaires qu’elles se prêtent entre elles et remboursables à un taux d’intérêt faible », a expliqué Hawa Kandé, trésorière du GIE 1 de Bantanguel à l’occasion d’une rencontre tenue dans le quartier, ce mardi 2 septembre. Une façon pour ces femmes vulnérables de « combattre ensemble les inégalités sociales », ajoute-t-elle. La présidente de ce GIE de renchérir que mêmes leurs sœurs vivant avec handicap mènent des activités pour pouvoir vivre dignement grâce aux formations et renforcement de capacités reçus dans les domaines de la fabrication de détergents, la transformation de fruits et légumes, le petit commerce mais aussi en gestion financière entre autres. Pour davantage renforcer la sécurité alimentaire de ces ménages, Diénabou Sow en a profité pour émettre le souhait de disposer de terre afin de se lancer dans la riziculture
Ce n’est pas tout. Les nombreuses activités de sensibilisation menées dans le cadre de ce programme pour promouvoir l’enregistrement des enfants à l’Etat Civil et leur éducation ont permis d’installer chez de nombreux parents, le réflexe d’aller vers le centre d’état-civil et les écoles pour inscrire leurs enfants, se félicite un des superviseurs de ce programme en l’occurrence Ba Sékou Diaby. Une situation confirmée par le Délégué de quartier. Mamadiang Sow dit avoir moins de problèmes dans son quartier par rapport à l’enregistrement d’enfants à l’Etat Civil qui, selon lui, a connu des améliorations grâce à la sensibilisation des relais de l’ONG La Lumière.
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