mercredi, mai 8, 2024

KOLDA : Gadapara réclame «des solutions définitives aux inondations ».

Ne ratez pas!

Les populations de Gadapara, dans la commune de Kolda sont préoccupées par la situation de leur quartier qui est sous les eaux à certains  endroits. A quelques jours de la rentrée des classes,  ces habitants sont dans une colère dans une colère. Et pour cause, la cour de leur école est inondée. D’où l’inquiétude des populations qui croient dur comme fer que le concept « oubi tey jang tey » ne peut être concrétisé, le 4 octobre prochain, date prévue pour la rentrée des classes par les autorités académiques.

Ainsi, hommes, femmes, jeunes et enfants ont-ils arboré des foulards et brassards rouges pour tenir un point presse dans la place publique de ce quartier. Point de presse au cours duquel ces populations très remontées ont listé tout un chapelet de maux dont elles soufrent.

« Nous réclamons des solutions définitives au problème d’inondations dans notre quartier. Chaque année nos frères et sœurs ne peuvent pas  démarrer les enseignements-apprentissages à temps à cause des inondations », a fait savoir le porte parole des populations Alpha Amadaou Coulibaly, par ailleurs membre de  l’association « kawral soukabé Gadapara ». Dans la même veine, il exige  que « les rares canaux soit complètement débouchés » pour que ce quartier ne puisse plus souffrir des eaux stagnantes.

L’épineuse question de l’enclavement du quartier n’a pas été laissée en rade lors de ce face à face avec la presse. « Malgré les nombreuses voies bitumées dans Kolda, Gadapara a été oublié. Nous ne nous retrouvons pas dans le projet PROMOVILLES », a déploré M Coulibaly. Il poursuit que l’unique route goudronnée qui entre dans le quartier est devenue « le parking des gros porteurs qui viennent augmenter le risque d’accidents dans ce quartier sans éclairage public ».  A l’en croire, cette obscurité permanente constitue du béni pour les vendeurs et autres consommateurs de chanvre indien qui pullulent librement dans ce quartier devenu aussi le « dépotoir d’ordures de tout genre déversées nuitamment par des gens qui n’habitent pas le quartier. « cela doit cesser », a-t-il marteler.

La récurrence des conflits fonciers entre les habitats de ce quartier,  les populations de Saré Moussa Ndour et celles de la commune de Saré Bidji a été aussi évoquée. Là, les populations de Gadapara appellent à « une gestion saine du foncier » par les autorités locales.

Non sans menacer de corser la lutte dans les jours à venir si la situation n’évolue pas dans le sens souhaitée par ces porteurs de pancartes, de brassards et de foulards rouges.

ismaila.mansaly@koldanews.com

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Conflit au Moyen-Orient: où en sont les négociations « de la dernière chance » sur un accord de cessez-le-feu?

Notre experte sur les conflits du Moyen-Orient a répondu aux questions de Caroline Fontenoy sur la situation. Quid des négociations...

Notre sélection pour vous