Malgré les efforts consentis dans la lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile au Fouladou, la participation financière des collectivités territoriales constitue une faiblesse dans ce combat. La révélation est de la coordonnatrice régionale du plaidoyer pour le projet USAID Neema au niveau de la région de Kolda. C’est ce mardi 24 juillet, à l’occasion du CDD portant sur le bilan des réalisations du programme plaidoyer du projet USAID Neema.
« Le problème au niveau des collectivités territoriales, c’est le décaissement. Nous constatons à chaque fois des lenteurs », a déploré, Madame Honorine Diatta Sène. A l’en croire , « c’est aux communes de redoubler d’efforts pour appuyer les communautés en participant à l’effort financier pour lutter contre cette mortalité maternelle, néonatale et infantile ». Car, précise-elle, « la santé est une compétence transférée ».
Revenant sur le bilan des réalisations, la coordonnatrice du volet Plaidoyer de USAID Neema se félicite du nombre d’activités menées sur le terrain avec l’appui du Réseau Siggil Jigeen . « Des activités de plaidoyer en direction des collectivités territoriales, la mise sur pied de comités de plaidoyer, des formations, des sessions de dialogue communautaire entre autres, ont été réalisées », a-telle indiqué.
Madame Sène de profiter de cette occasion pour saluer « l’engagement communautaire à participer à l’effort d’amélioration des indicateurs en matière de santé ». Mais aussi la bonne collaboration des acteurs de ce projet avec le district sanitaire. « Le soutien du Médecin chef de district n’a pas fait défaut pendant la mise en œuvre de nos activités », a-t-elle précise. Avant de se féliciter de « l’engagement financier des Collectivités Territoriales de Guiré Yoro Bocar et de Bagadadji à allouer chacune un montant de 1 million de francs pour cette lutte dans leurs communes ».
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