L’opposant tchadien et ancien candidat à la présidentielle, Laoukein Kourayo Médard a de nouveau été convoqué lundi 23 juillet 2018 à la police du Tchad pour s’expliquer sur une affaire de détention d’arme. Malgré la régularité de ses documents, l’opposant a vu son pistolet confisqué sur ordre des autorités de la région et on a frôlé l’émeute.
Laoukein Kourayo Médard a reçu, ce lundi, une convocation lui demandant de se présenter à la section de la surveillance du territoire de Moundou. Sur place, les officiers de police l’ont interrogé sur la légalité de la détention du pistolet automatique qu’il portait sur lui.
Laoukein Médard a fourni le permis de port d’armes et l’autorisation signée par le ministre de l’Intérieur. Les policiers ont alors confisqué le pistolet en lui indiquant qu’ils se donnaient deux jours avant de le lui rendre. L’ancien maire de Moundou a immédiatement refusé se constituant prisonnier jusqu’à la restitution de son arme.
Pendant ce temps, de nombreux curieux alertés ont commencé à s’attrouper devant le poste de police. Les policiers ont fini par avouer à l’opposant qu’ils avaient reçu des instructions du préfet intérimaire du Logone afin lui retirer son arme. Face à la foule en colère, l’homme politique dit avoir décidé de quitter le commissariat. Dès ce mardi, il doit contester cette action devant la justice, notamment pour comprendre les raisons de cet acharnement.
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