jeudi, avril 18, 2024

La COS/M23 estime que le maintien de Khalifa Sall en prison est illégal

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Le maintien du maire de Dakar, Khalifa Sall continu de frustrer les « Sénégalais dignes de foi ». Pour le mouvement politique Cos/M23 cette décision intervenue suite au jugement en appel rendu mercredi 18 juillet 2018 est illégale. Cos/M23 souligne que le Sénégal qui est membre de la CEDEAO doit se conformer aux décisions rendues par sa juridiction. Sur le cas Karim Wade, exclu des listes électorales, la Cos/M23 plaide pour le respect de ses droits civiques.

Suite au refus du juge en Appel d’accorder une liberté provisoire au maire de Dakar, Khalifa Sall, le mouvement politique la Cos/M23 souligne que c’est une violation flagrante de ses droits. Dans un communiqué, elle estime que le Sénégal, partie prenante de la CEDEAO, doit se conformer aux décisions rendues par la Cour de ladite instance autorité qui engagent la communauté comme ce fut le cas dans la gestion de dossiers impliquant des pays membres.

La Cos/M23 dit attendre de l’Etat du Sénégal et ses institutions judiciaires, qu’ils accèdent aux injonctions de l’institution sous-régionale, par la libération sans délais du député-maire, Khalifa Ababacar Sall. «L’acte rendu par la Cour de justice de la CEDEAO dans le procès du Maire de la Ville de Dakar, Khalifa Sall, attestant de la violation des droits de la défense et de certaines dispositions constitutionnelles, conforte vivement nos positions de sentinelles du respect des principes. Par conséquent, la Cos/M23 et ses collaborateurs exigent de l’Etat du Sénégal et la Justice, de respecter la décision de la CEDEAO et de rétablir entièrement Khalifa Sall dans ses droits, par sa libération», soulignent le président de ce mouvement, Abdourahmane Sow et ses camarades.

En outre, la Commission orientations et stratégies Cos/M23 et ses collaborateurs de la Plateforme Pencum Askan wi estiment que le régime en place nourrit des intensions d’écarter le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (Pds) lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 24 février 2019. C’est pourquoi, ils «exigent le respect de ses droits civiques». «En plus de tous les arguments qui plaident en sa faveur, le ministre de la Justice d’alors, Me Sidiki Kaba, en parfait spécialiste des affaires judiciaires et en sa qualité de Garde des Sceaux, chef hiérarchique du Parquet, avait clairement et en toute lucidité affirmé que Karim Wade ne perdait aucun de ses droits civiques suite à sa condamnation par la Crei», note-t-on.

Au demeurant, la Cos/M23 interpelle l’opinion nationale et internationale, sur les actes de la Justice sénégalaise et sur son fonctionnement. Elle souligne que cette Justice est mise à l’épreuve dans ses rapports hiérarchiques avec la tutelle, et la nature conflictuelle découlant de traitements appliqués à des justiciables sénégalais. «Tous les éléments dont nous disposons, amènent à croire fermement que la détention de M. Khalifa Sall et l’annulation de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales constituent des actes flagrants de violation de leurs droits. Par conséquent, l’entêtement de l’Etat du Sénégal à leur denier leurs droits ne font qu’envenimer l’atmosphère déjà tendue dans laquelle vivent les populations sénégalaises. Et cela risque de créer de vives tensions sociales dans le pays», indiquent M. Sow et Cie.

WalfQuotidien

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