Un accueil populaire a été réservé aux ex détenus qui avaient refusé pacifiquement la spoliation de leurs terres. Les villages de la zone du Kayanga Vieux, jeunes et femmes se sont mobilisés pour manifester leur fierté, leur solidarité à ces dignes fils. Cet accueil a constitué un cadre pour les populations de renouveler leurs déterminations à récupérer pacifiquement les 1000 ha octroyés à un promoteur privé.
Sur leur itinéraire les ex détenus ont eu droit à des applaudissements des populations venues massivement accueillir leurs héros. Ce qui témoigne que ce projet qui octroie 1000 ha à un promoteur n’a pas eu l’assentiment de la communauté qui demande la désaffectation.
Ainsi, les différentes interventions ont mis l’accent sur le forcing des autorités locales, administratives et promoteur du projet, le manque d’implication des populations, les intimidations, la menace de la sécurité alimentaire des populations, des erreurs graves sur les dossiers administratifs, les stratégies de divisions des populations de la même zone ou du même village et une volonté manifeste de faire exiler les populations et les troupeaux.
Les solutions proposées sont: l’annulation de l’autorisation de défrichement du conseil département de Vélingara, la désaffectation des 1000ha par le Conseil municipal de Pakour, ouverture des séances de discussions et proposition d’un projet intégré dans la zone qui prend en charge toutes les préoccupations des acteurs.
harouna.balde@koldanews.com
FELICITATION AUX JEUNES VAILLANTS DEFENSEURS DE DROITS FONCIERS DE LEURS COMMUNAUTES
LE CNCR EST MOBILISE A COTE DE LA SOCIETE CIVILE AU NIVEAU REGIONAL POUR APPUYER VOTRE LUTTE
Pour qui connait la commune de Pakour,octroyer 1000 ha à une seule personne,c’est créer la pauvreté dans cette localité.Les populations savent pourquoi ce refus.Pakour mesure à peu prés 20 km de largeur, de Paneghar à Manato,pour une population de 50000 habitants 30000 tétes de bovins,saurait été la catastrophe