Les autorités guinéennes ambitionnent s’approprier d’un système éducatif pouvant s’inspirer de celui sénégalais et refaire son retard à ce niveau. C’est dans ce sens que les deux pays s’acheminent vers la mise en en place un accord-cadre de partenariat, a annoncé, vendredi 12 mai 2018 à Conakry, le directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur, Amadou Tidiane Ndiaye.
Le Sénégal participe à la deuxième édition du Forum de l’étudiant guinéen (Feg) qui s’est ouverte jeudi 10 mai dernier à Conakry. La délégation dirigée par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur est composée d’une vingtaine de personnes.
Il s’agit des représentants des universités Cheikh Anta Diop, Gaston Berger de Saint-Louis, Assane Seck de Ziguinchor, Alioune Diop de Bambey, de l’université virtuelle du Sénégal et de directeurs généraux des services du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est en marge de ce forum que la délégation sénégalaise a été reçue par des recteurs des universités publiques et des directeurs généraux d’institution de formation du pays afin d’échanger et de trouver des solutions aux problèmes de l’enseignement guinéen.
Tout au long de leurs interventions, les universitaires guinéens ont fait part des problèmes de ressources humaines, du manque de cadres et spécialistes, de ressources documentaires, de formations, de formateurs et de richesses de leur pays.
Ils ont plaidé pour une dynamisation de la coopération entre les deux pays, l’établissement de partenariats dans le domaine de la recherche scientifique. Ils ont également souhaité un échange d’étudiants et d’enseignants chercheurs entre les deux pays.
Au terme de leur intervention, M. Ndiaye qui s’est félicité des liens historiques qui lient les deux pays a expliqué que « ces problèmes soulevés doivent être prises en charge par les deux Etats à partir d’un accord-cadre de partenariat ».
« C’est un capital juridique que nous devons mettre en place. Une fois de retour au Sénégal nous allons en rendre compte au ministre qui va décider des modalités que prendra l’accord », a-t-il promis à la partie guinéenne.
« Il faudra qu’il décide si ça doit être un accord de gouvernement ou un accord de ministre », a dit Amadou Tidiane Ndiaye qui espère un partenariat de gouvernement afin de favoriser les échanges entre étudiants et enseignants et la formation des formateurs.
APS